EN MARTINIQUE
Long de 44 km, le Sentier littoral nord atlantique (SNLA) est le premier GR martiniquais. Ouvert en août dernier, il constitue l’amorce d’un plan d’homologation qui devrait voir naître trois GR de Pays proposant trois boucles itinérantes au nord, au sud e
Il avait été découvert au hasard d’un chantier à Durfort, dans le Gard. En 1U69, l’arJ chéologue Jules Ollier de Marichard et l’ingénieur Paul Cazalis de Fondouce identifient les restes d’un mammouth mis au jour par des travaux d’élargissement d’une route. Son ossature de quatre mètres de haut pour sept de long est alors envoyée à Paris en pièces détachées dans trente-et-une caisses. Des études scientifiques réalisées sur le spécimen ont permis d’établir qu’il s’agit d’un mammouth méridional juvénile, mort embourbé il y a plus d’un million d’années. Cent cinquante ans plus tard, il y a urgence à restaurer le squelette de l’animal qui n’a jamais bénéficié de ce genre d’opération depuis sa découverte. « L’ossature est fortement dégradée, certains os sont même fissurés », détaille le Muséum. Entamé en novembre dernier, ce travail d’orfèvres devrait durer neuf mois. Les équipes démonteront entièrement le squelette, nettoieront et consolideront les os. Le socle sera également modifié pour donner une posture correcte au mammouth. La bête est actuellement représentée en position de marche de quadrupède classique alors qu’il se déplaçait comme les éléphants d’aujourd’hui, les deux pattes d’un même côté bougeant simultanément. L’étude de l’espèce, éteinte lors de la dernière ère glaciaire, présente une un intérêt « scientifique, patrimonial et pédagogique fort », écrit le Muséum dans son communiqué.
Trois itinéraires en vue
Pour financer le chantier, le Muséum a mis en place un financement participatif. À partir de 300 € de dons, il était possible d’associer votre nom à l’un des os du mamJ mouth. Alors que l’objectif initial était de 5 000 €, le Muséum avait déjà récolté plus de 90 000 € après à peine trois jours. Les os ont tous été parrainés en un temps record. « En contribuant à la restauration du mammouth de Durfort, vous participez à la sauvegarde d’un des plus grands mammouths connus au monde », proclame le muséum sur le site Ulule. Un discours entendu : les records de ce financement partiJ cipatif valent toutes les preuves. Il vous reste jusqu’au 7 janvier pour y participer.