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LE TOUR DES CERCES ET LE MONT THABOR

Le massif des éloges discrets

- Texte et photos : Jean-Marc Porte

Des airs de petites Dolomites entrelacée­s entre Écrins, Vanoise et Italie. Des mondes de verticales de calcaire, préservées et constellée­s de lacs. Plus un « 3 000 » en guise de haut pèlerinage… Les ingrédient­s d’un tour des Cerces, en été, mélangent bien des superlatif­s de la marche dans les Hautes-Alpes…

Un massif de calcaire et de lacs, blotti entre la démesure des Écrins et de la Vanoise…

Les modestes 3 178 m du Thabor étirent un extraordin­aire belvédère sur les Alpes…

Autant commencer par le pire… (?) La micro sieste sous le vent léger et la tempête de ciel bleu, en ce beau dimanche de post-confinemen­t hexagonal, a fini par vraiment s’éterniser. Allongé sur le gazon d’altitude constellé de fleurs nouvelles, ne surtout plus bouger d’un pouce, de peur de rompre le charme. Androsaces, gentianes et benoîtes: le monde immédiat au ras de ma casquette rabattue est un tableau impression­niste, tout de petites taches de nuances bleues et jaunes, adossées au flou lointain de grandes crêtes minérales, parcourues des ombres lentes des nuages avançant vers l’Italie. Explosion visuelle d’un été très attendu en alpages ? Pour une première envolée post-phase un de la pandémie, après des semaines de confinemen­t où s’était perdue, entre quatre murs, l’idée même de l’espace, ces retrouvail­les avec les hauteurs de la vallée de la Clarée ont le goût et la lumière particuliè­re de ces rendez-vous intimes, quasi amoureux, longtemps différés et attendus, mais pleins, bien sûr, d’éclatantes d’évidences: notre entrée dans les Cerces, en ces premières heures de marche, a pris d’emblée des airs de réelle jouissance… À deux pas des eaux claires du minuscule lac Bellety, regarder « à l’envers » les mondes parfaiteme­nt

calmes du vaste vallon des Thures, collés contre le ciel des Hautes-Alpes et ses planeurs furtifs, barré par la pointe parfaite de l’aiguille Rouge, et prendre tout le temps de rêver par anticipati­on aux promesses des jours à venir…

DE NÉVACHE À LA VALLÉE ÉTROITE…

Une sieste donc, pour rassembler cent fragments aimés du massif des Cerces ? Cette enclave singulière, constellée de cent lacs discrets entre Écrins, Queyras et Vanoise est un drôle de monde quasi clos. L’exercice me parle d’un microterri­toire aux ambiances plutôt rares, aussi discrètes que complexes, au goût minéral de petites Dolomites, de frontières incertaine­s et de véritables cartes postales d’alpages. Le coin est comme isolé entre mille mondes? Mémoires à la chaîne pour un découpage en guise de limites : ses versants nord, qui tombent sur l’industrieu­se Maurienne, du côté de Saint-Michel ou de Modane, ont des goûts de grands barrages (Bissorte) et de station en Val (Valfréjus, Valmeinier…). À l’est, le trait majeur du GR 5 Léman / Méditerran­ée, que nous suivons déjà vers l’exception culturelle de la vallée Étroite, retombe sur Briançon au ras de la frontière italienne. Le tunnel du Fréjus est à deux pas, comme Bardonecch­ia, le fort du Chaberton, ou le col de l’Échelle, haut lieu de passage historique, sous les feux de l’actualité dramatique des migrants venus d’Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années…

Vers le couchant, les virages en épingle des grands cols (Galibier, Télégraphe…) adossés aux aiguilles d’Arve rejoignent la Guisane, la bordure sud des Cerces, juste face aux Écrins, au ras des grands domaines de Serre Chevalier et des entrées dérobées du Rif Blanc ou du pont de l’Alpe, juste sous l’aiguillett­e du Lauzet… Escalade ou ski de rando. Via ferrata ou bivouacs perdus sur les rives d’un lac. Champs de tir et fortificat­ions. Troupeaux, bergers et refuges calmes. Notre entrée dans les Cerces, ce matin, a repris, sur la route de Névache, des airs de connu et d’aimé. L’intrusion au coeur du micromassi­f sur son unique porte d’entrée centrale est toujours aussi belle? Les hameaux de Val des Prés, de Plampinet, cernés de mélèzes et de cadrans solaires. Le fil clair de la Clarée en bordure de route, entre camping-car à l’étape et fourgonnet­te de gendarmeri­e au bout des lignes droites (migrants obligent…): la vallée, n’en déplaise à Élysée Reclus, a échappé de peu, dans les années 1970, aux grands projets d’autoroutes ou de tunnels ferroviair­es (sans parler des mines d’uranium…) vers l’Italie. La Clarée, ne vous y trompez pas, est en quelque sorte un Larzac des Alpes, hautement défendu depuis longtemps dans son isolement apparent…

FATTO IN ITALIA ?

Le bonheur de poser alors la voiture et de parler tranquille­ment « des nouvelles du jour » (des canons à loup juste installés du côté de Fontcouver­te, à l’incendie d’une bergerie, sans oublier de prendre le pouls de la fréquentat­ion en ce drôle d’été sous virus…), en bouclant le sac dans ce joyau du Briançonna­is, c’était ce matin encore. La remontée vers le col des Thures, depuis Sallé, sur le GR 5/GR 57 est une classique des lieux, pleine de mélèzes et d’impression­nantes cheminées de fée? La puissante tranchée du Roubion et ses ombres sauvages, en contraste avec les mers verdoyante­s des alpages du vallon perché sous les barres calmes et lumineuses des sommets de Pertuse et de Sommet Rond, ont occupé la matinée. Près des lacs, il y a (un peu…) de monde. Sieste donc, avant de retomber droit sur le bonheur très singulier de la vallée Étroite.

La vallée Étroite : une enclave italienne en France où l’on se sait plus vraiment à quelle frontière se vouer

Un drôle de monde, cette Valle Stretta? Sous des solitudes de pierriers et de falaises des pointes des Re Magi (Gaspard, Melchior et Balthazar !), depuis l’après-guerre, cette enclave italienne en territoire français fait totalement tricher la ligne de partage des eaux, mais pas les ancrages historique­s: ici, tout ou presque, malgré le trait des frontières et des cartes est… Italien, des refuges CAI aux estives et aux fermes, sans oublier le réseau téléphoniq­ue et les panneaux… Une situation légèrement ubuesque? Totalement isolé en hiver, le hameau des Granges et ses toits de bardages sont le repaire de Ricardo Novo, le patron du rifugio Terzo Alpini et l’actuel président de l’associatio­n des refuges du tour du Thabor. Tomber le masque, le temps d’une bière aux derniers rayons du soleil, à discuter mesures sanitaires, voies d’escalade (Bollocate et Gervasutti, s’il vous plaît…), anciennes mines et camoscio (chamois): la première journée se termine magiquemen­t dans les lumières démentes baignant plein nord, la tour imposante du Seru, avant-poste imposant de la haute vallée, masquant presque le Thabor…

VERSANT SAVOIE

Le lendemain, en étape presque atypique, un jour 2 pour monter au nord du nord de notre itinéraire. Il est tôt au grand refuge du Thabor. Et nous sommes pour ce soir… en Maurienne. Comprenez : le nez sur la Savoie. Profiter longuement des

Petit miracle local : dans les années 1970, la vallée de la Clarée a échappé de peu à de lourds projets d’aménagemen­t

berges du lac Rond qui étincelle sous les risées, face au Cheval Blanc. Dans la combe de la grande montagne, les silhouette­s lointaines se déplacent lentement dans les prairies d’altitude, entre les anciennes fortificat­ions. La journée a été calme et facile : il suffit de passer de 1800 à 2500 mètres, en remontant la vallée vers son col. Une belle balade, pleine de l’ombre et de vent du matin dans la Valle Stretta. Les fermes d’alpage sublimes et les forêts. Les cascades après le pont de la

Fonderie, juste sous la maison des Chamois et les mines de Blanchet. Les traversées précaution­neuses des grands troupeaux (sans patous, mais jolis taureaux compris) sur les alpages de Tavernette, striés des doigts d’argent des torrents. Une pause près de la croix du col, avant l’immense bascule tant attendue des paysages : devant nous, très loin, très emblématiq­ues, la Dent Parrachée et ses satellites surlignent les glaciers de la Vanoise qui ferment l’horizon immense vers le Grand Roc Noir. Jeux de nuages et méditation. Rien ne presse. Nous avons eu tout le temps, dans le lent contournem­ent du Grand Seru et ses agiles jeux d’aiguilles, d’observer à volonté les pentes sud-est du Thabor. Il y a encore beaucoup de neige. Nous n’avons (surtout…) pas pris ni crampons ni piolets. Mais les isothermes, cette semaine, semblent collés à la stratosphè­re. La vieille cabane de la Poste dort tranquille­ment sur son arête entre deux mondes. Nous verrons demain si les névés sont gelés ou non. Bonnes excuses pour se coucher un peu tard (la carte de Cédric Perillat, le patron du refuge, est un rêve de bio, de la limonade au pain…). Et ne surtout pas se lever aux aurores… Nous aurions portant dû.

MILLE THABOR

20 heures (!), le lendemain. Arrivée tardive et presque penaude au refuge de Laval (2 000 m), à l’extrémité est de la jolie D 310T qui marque, au parking du pont du Moutet, l’extrême « carrossabl­e » de la Clarée. La journée attendue du

Thabor (3 178 m), le point haut de notre pèlerinage dans les Cerces, a été aussi belle qu’un poil longue ? Suivez bien à carte : un retour sur le col de la Vallée Étroite pour récupérer le GR 57 et sa variante spéciale sommet. Les longues boucles magnifique­s entre le lac des Peyrons, le Grand Séru et le col des Méandes, la porte sud de la voie « normale » du Thabor. Puis le chemin de croix (au sens propre) vers la chapelle de Notre-Dame-des-SeptDouleu­rs… et le sommet. Névés souples et trace douce : à défaut des foules du pèlerinage de juillet, nous n’étions qu’une poignée à rejoindre l’édifice en pleine déstabilis­ation sur ses bases, entre réchauffem­ent climatique et érosion… L’option prudente de redescente par le même itinéraire, le contournem­ent du GR57 par les cols du lac Blanc, les cols et les ravins des Muandes, sans omettre la longue variante redescenda­nt droit sur le (sublime) lac Long et (enfin…) Laval: l’option n’avait rien, cette fois, d’une petite balade. Une bonne grosse addition de dénivelée + et -, pour une vraie journée mêlant panoramas d’enfer (la vue du Thabor couvre, excusez la liste extra raccourcie: les Levannas, le Grand Paradis, la Dent Parrachée, la Grande Casse, le mont Pourri, les Jorasses, le mont Blanc, la cime Caron, les aiguilles d’Arves, le Taillefer, la Meije, la Grande Ruine, la Barre des Écrins, Ailefroide, le Pelvoux, le Chambeyron, le Viso…), un joli 3 000 au nom aussi biblique qu’historique (il est établi que la chapelle date au moins de 1487, et que le chemin de croix, édifié par les habitants de Mélézet après une épidémie de typhoïde, reçoit des pénitents de Mélézet, Valmeinier, Modane et Névache depuis… 1860 !), sans même parler des combes magnifique­s, pleines de ruisseaux de fonte et de fleurs, tombant sur les Rochers de la Grande Tempête, ou les doigts du couchant sur… la pointe des Cerces.

HORS PISTE VS GR

Trop de name dropping et de beauté XXL en une seule étape? Le retour en Clarée, depuis le petit paradis confortabl­e du Refuge de Laval (une douche solaire en pleine nature, entre torrent et chevaux, comme récompense ultime…) mérite presque une pause. Et un retour aux dimensions

Des cartes postales très simples, pleines d’alpages et de fleurs, de torrents et de murailles calcaires collées au ciel…

infiniment douces et presque intimes du massif des Cerces. Un grand classique pour bien débuter ce jour 4 ? Du pont du Moutet, la remontée sur les opalines du lac des Béraudes. Une rando classique, aussi belle que fréquentée par les familles et les pêcheurs ? Nous étions loin du GR 57 classique, qui cercle à l’ouest, derrière les barrières calcaires qui nous faisaient face, vers le lac des Cerces et l’aiguillett­e du Lauzet. Mais ce soir, nous allions le retrouver plein sud, pourtant, au refuge du Chardonnet. La liberté des Cerces, ce jour-là, prit ses ailes sur les balcons dominant la Clarée. Des mondes suspendus presque magiquemen­t, sous les crêtes du Queyrellin, où la trace à déchiffrer est celle des bêtes et des troupeaux bien plus que celle des hommes ? Chaos de blocs, pâturages. Champs inondés de fleurs. Falaises et vertiges à main droite, en contrecham­p à main gauche de l’ouverture visuelle immense ouverte par le chemin de ronde, les pâturages et des chalets d’estive de Soubeyrane. Absolue solitude. Une nouvelle et longue sieste du côté de Côte Martine, à vue / plein soleil face au refuge posé au bout des alpages de Saume Longue, pile sous les aiguilles de Roche Noire et la dent du Diable. Un isolement parfait dans une « moyenne montagne » de pure carte postale ? Le lendemain, le contournem­ent récent du GR 57 par le col de Roche Noire nous a propulsés sur les versants Guisane des Cerces. Un dernier long vol plané, plein soleil encore, quasiment à niveau au-dessus du Monetier, via le vallon de la Moulette, pour contourner Tête Noire et revenir sur Névache ? Au (célèbre) refuge de Buffère, je me souviens d’une magnifique lecture de texte offerte par deux jeunes comédiens. Et de la légère tristesse à quitter ces mondes rares. Après ces journées suspendues, sur les pistes forestière­s vers le pont de Sainte-Marie, les forêts nous ont à nouveau avalés d’ombre et de fraîcheur. Nous étions de retour sur le plancher des hommes. Avec l’éclat singulier de la Clarée au fond des yeux…

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 ??  ?? En remontant sur le lac des Béraudes, l’aiguille éponyme surveille le bleu du ciel. Les
Cerces ? Un vrai goût de Dolomites made in France…
En remontant sur le lac des Béraudes, l’aiguille éponyme surveille le bleu du ciel. Les Cerces ? Un vrai goût de Dolomites made in France…
 ??  ?? Une fin de journée type dans les Cerces ? Une envie de bivouac au bord d’un lac. Comme ici, le lac Long, entre les crêtes des Muandes et les Drayères, en rive gauche de la haute Clarée.
Une fin de journée type dans les Cerces ? Une envie de bivouac au bord d’un lac. Comme ici, le lac Long, entre les crêtes des Muandes et les Drayères, en rive gauche de la haute Clarée.
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 ??  ?? Ne pas bouder le plaisir d’un « 3000 » qui est aussi un haut lieu de pèlerinage ? Depuis le sommet du Thabor, les Écrins en majesté (Pelvoux, Barre des Écrins, Grande Ruine et Doigt de Dieu entre autres hauteurs…). La photo manque encore de 360 ° : le Viso, le Queyras, les Levannas, les Jorasses ou les glaciers de la Vanoise sont juste en dehors du cadre.
Ne pas bouder le plaisir d’un « 3000 » qui est aussi un haut lieu de pèlerinage ? Depuis le sommet du Thabor, les Écrins en majesté (Pelvoux, Barre des Écrins, Grande Ruine et Doigt de Dieu entre autres hauteurs…). La photo manque encore de 360 ° : le Viso, le Queyras, les Levannas, les Jorasses ou les glaciers de la Vanoise sont juste en dehors du cadre.
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 ??  ?? Une star très accessible depuis le pont du Moutet, qui ferme l’accès de la haute Clarée : les turquoise du lac des Béraudes…
Une star très accessible depuis le pont du Moutet, qui ferme l’accès de la haute Clarée : les turquoise du lac des Béraudes…
 ??  ?? De travers sur ses bases, mais toujours là : à
3 164 mètres d’altitude, à quelques dizaines de mètres du sommet du Thabor, la chapelle de Notre-Dame-des-SeptDouleu­rs accueille depuis le XVe siècle pèlerins… et
(désormais) marcheurs.
Page de droite : la longue et étonnante vallée Étroite, le coin de France le plus italien de l’Hexagone. La Valle Stretta, à deux pas de Bardonecci­a, remonte plein nord sur le Thabor (à gauche) et la vallée de la Maurienne, balisée par la tour calcaire du Grand Seru.
De travers sur ses bases, mais toujours là : à 3 164 mètres d’altitude, à quelques dizaines de mètres du sommet du Thabor, la chapelle de Notre-Dame-des-SeptDouleu­rs accueille depuis le XVe siècle pèlerins… et (désormais) marcheurs. Page de droite : la longue et étonnante vallée Étroite, le coin de France le plus italien de l’Hexagone. La Valle Stretta, à deux pas de Bardonecci­a, remonte plein nord sur le Thabor (à gauche) et la vallée de la Maurienne, balisée par la tour calcaire du Grand Seru.
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 ??  ?? Minérale, mais pas seulement... Les visages des Cerces sont marqués par ses nombreux lacs, mais aussi ses étagements de forêts et ses torrents. Ici, dans la vallée Étroite, la cascade
du pont de la Fonderie.
Minérale, mais pas seulement... Les visages des Cerces sont marqués par ses nombreux lacs, mais aussi ses étagements de forêts et ses torrents. Ici, dans la vallée Étroite, la cascade du pont de la Fonderie.
 ??  ?? La terrasse du refuge de Buffère, en pleine activité culturelle, le temps d’un récit sur le chemin. Le hameau de Buffère est un must au-dessus de Névache.
La terrasse du refuge de Buffère, en pleine activité culturelle, le temps d’un récit sur le chemin. Le hameau de Buffère est un must au-dessus de Névache.
 ??  ?? Le secteur du lac Blanc, entre le Grand Adret et les montagnes de la Grande Tempête, en pleine tempête… de printemps.
Le secteur du lac Blanc, entre le Grand Adret et les montagnes de la Grande Tempête, en pleine tempête… de printemps.
 ??  ?? Un très beau refuge de bord de route : le Uavre du refuge de Laval, en Uaute Clarée.
Un très beau refuge de bord de route : le Uavre du refuge de Laval, en Uaute Clarée.
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 ??  ?? Versant Maurienne, le refuge du mont Thabor, où règnent le plaisir de la (bonne) cuisine bio et les horizons de la Vanoise…
Page de droite : dans les Cerces, sous Roche Noire, le refuge du Chardonnet et les alpages de Saume Longue, vus depuis Cote Martine.
Versant Maurienne, le refuge du mont Thabor, où règnent le plaisir de la (bonne) cuisine bio et les horizons de la Vanoise… Page de droite : dans les Cerces, sous Roche Noire, le refuge du Chardonnet et les alpages de Saume Longue, vus depuis Cote Martine.
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 ??  ?? Lima ou Tombouctou, c’est au bout du monde. Comme certains coins des Cerces. Même si le GR 57 n’est jamais loin…
Lima ou Tombouctou, c’est au bout du monde. Comme certains coins des Cerces. Même si le GR 57 n’est jamais loin…

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