LE REFUGE DU PROMONTOIRE
7H30 / + 1 400 M / - 1 400 M / 17 KM
De la Bérarde, prendre un des deux sentiers qui partent vers le nord (rive droite ou rive gauche des Étançons). Les deux se rejoignent au plat des Étançons. Au niveau de la passerelle Plaret-Gény, rester rive gauche. On amorce une légère courbe à droite qui nous ouvre l'intégralité du vallon des Étançons barré tout au fond par la Meije. On aperçoit alors le minuscule refuge du Promontoire au pied de cette dernière. Le sentier dénivelle peu jusqu'au refuge du Châtelleret (qui demeure déjà une belle étape accessible à tous – compter 2h de montée). Poursuivre la montée en direction du Promontoire qui se rapproche… doucement. Le sentier grimpe de plus en plus jusque sous le Promontoire puis on effectue un arc-de-cercle par la gauche pour gagner le refuge par une traversée horizontale (névés). Nuit possible au refuge pour côtoyer les alpinistes (réservation obligatoire).
DÉPART/ARRIVÉE La Bérarde. ACCÈS/PARKING
Il s'agit du terminus de la vallée du Vénéon, prise quelques kilomètres en amont de Bourg-d'Oisans sur l'axe Grenoble – Briançon. Attention, route étroite avec refuges prévus pour croisements.
À VOIR EN CHEMIN
• Le village de la Bérarde, bout du monde et capitale de l'alpinisme en Isère. On y trouvera une épicerie, un camping, des hébergements en dur ainsi que des bars et restaurants. En hiver, le village est désert et inaccessible en voiture. • La muraille de la face sud de la Meije, gravie pour la première fois en 1877 sous la conduite du guide Pierre Gaspard. Haute de 900 m, elle demeure un des hauts lieux de l'alpinisme avec de nombreuses voies d'escalade de grande difficulté. • Au niveau du plat des Étançons, un coup d'oeil à droite permettra d'observer la partie supérieure de la face nord-ouest du dôme des Écrins et sa calotte glaciaire.