LE LAC DE VALLONPIERRE ET LE BALCON DU SIRAC
5 H / + 700 M / - 700 M
Tout au fond du Valgaudemar se dresse le Sirac, sommet massif à six dents haut de 3 441 m (sirac = six rocs). Le sentier en balcon qui relie les refuges de Vallonpierre et de Chabournéou traverse sous son imposante face nord, mais il prend bien le soleil en milieu de journée, car il reste sous les névés les plus bas et ne dépasse pas 2 250 m. C’est l'un des plus beaux du massif et il est devenu assez fréquenté depuis qu'il a été réaménagé. L’itinéraire est simple. Il suffit de monter au refuge de Vallonpierre par le classique sentier du Ministre (700 m de dénivélé. 2 h 30). Quelques passerelles permettent de franchir le torrent de la Baumette et la Séveraisse. De ce refuge, celui de Chabournéou est indiqué à l'est et à 1 h 30. Il faut donc redescendre un peu dans cette direction, puis au nord, pour trouver le sentier-balcon, visible à gauche au bas d’une petite crête. Le chemin commence par une vire équipée d'un câble, puis est ensuite bien tracé quand il ne passe pas sur des dalles ou dans des amas de rochers, assez fréquents sur le parcours. Un dernier petit passage câblé permet de rejoindre le chemin qui descend au refuge de Chabournéou, d’où il faut 1 h 30 pour rejoindre le parking.
DÉPART/ARRIVÉE
9 km après La Chapelle-en-Valgaudemar, parking à 1 572 m, 500 m avant le bout de la route où se trouve le refuge-hôtel du Gioberney. On peut aussi partir du refuge du Clot ou Xavier Blanc (1 397 m), qu’on atteint en 15 mn de marche depuis le hameau du Rif du Sap, plus bas sur la même route. On rejoindra alors le sentier du refuge de Vallonpierre par le GR 54.
À VOIR EN CHEMIN
• Le chamois est partout chez lui, en forêt comme dans les rochers. Ce proche cousin des antilopes et non pas des capridés est doté d'un odorat et d'une ouïe développés qui rendent son approche difficile. Cependant, à proximité du refuge de Chabournéou et dans la traversée vers celui de Vallonpierre, il vous sera assez aisé de vous régaler des cabrioles des cabris sur les névés encore présents. Alors qu'un marcheur s'élève de 400 m en une heure, le chamois est capable de remonter 1000 m en dix minutes. Cette capacité physique fait des envieux, n'est-ce pas ?