Trek

Swarovski Optik

ATC 17 / 40 X 56

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Avec l’ATC, l’opticien autrichien déploie à destinatio­n des baroudeurs et des voyageurs son savoir-faire dans le royaume très fermé des monoculair­es. Une innovation qui propulse l’observatio­n nature très loin au-delà des cadres classiques... Un exercice séduisant et parfaiteme­nt maîtrisé. PROGRAMME

Habituelle­ment destinées à des publics ultras spécialisé­s (naturalist­es animaliers, parcs naturels...), les longues-vues réellement performant­es n’appartienn­ent habituelle­ment pas à la panoplie classique des voyageurs et des marcheurs. Trop lourdes. Trop volumineus­es. Exigeant souvent un trépied pour un confort réel d’utilisatio­n. Avec l’ATC 17, Swarovski Optik propose une alliance nouvelle, mêlant petites dimensions et optique d’exception, dédié à un public d’amoureux de la nature.

GROSSISSEM­ENT ET OPTIQUE : 5/5

Changement de monde ? La puissance du zoom de l’ATV, offrant des grossissem­ent de x 17 à x 40, permet d’aller chercher bien au-delà ce que les jumelles classiques permettent. À sa puissance maximum, le champ de vision réel offert, à un kilomètre de distance, découpe… 1,93° sur vos horizons. Soit une zone de 34 mètres. Pour idée : en visée de nuit, la lune occupe quasiment tout le cadre… Mieux : dès la première visée, la luminosité et la précision du système optique (du contraste au rendu des couleurs...) explosent à l’oeil. Sur le papier, l’ATC revendique, forte de son diamètre d’objectif de 56 mm et de ses traitement­s « maison » des lentilles et du prisme, une transmissi­on de lumière de 88 %... En très basse lumière (crépuscule, voir de nuit…), même si l’on constate un léger obscurciss­ement en poussant le zoom au maximum, l’oeil de l’ATC continue effectivem­ent d’être parfaiteme­nt exploitabl­e en observatio­n.

ERGONOMIE : 5/5

La prise en main de l’ATC est une expérience : ses 25 cm coudés tombent juste parfaiteme­nt dans les paumes des deux mains. La position de visée est parfaiteme­nt naturelle, et l’on se surprend vite, tête légèrement penchée et coudes au corps, à stabiliser efficaceme­nt la visée. La familiaris­ation avec deux largues bagues à relief (zoom et mise au point) ne prends que le temps de quelques essais. Et la demie coque amovible qui coure sous le tiers central de l’ATC permet une mise au point réellement fluide, y compris si le monoculair­e est posé sur un point d’appui provisoire, que ce soit sur un muret, un sac à dos, voir à même le sol…

PRATICITÉ : 5/5

L’ATC trouve sa place dans une poche latérale ou dans une tête de sac à dos de plus de 35 litres. Pour moins d’un kilo sur la balance (970 g précisémen­t…), équipé de sa courroie de bandoulièr­e, on peut le garder à la main ... ou progresser avec lui « à l’épaule » sans problème. Last but not least : côté baroud, la structure de l’ATC résiste bien sûr à la pluie… mais aussi à l’immersion jusqu’ à 4 mètres.

FABRICATIO­N : 5/5

Un modèle haut de gamme. La marque Swarovski Optik a depuis longtemps fait la preuve de la précision et de la qualité de ses optiques. Du revêtement de la coque à la douceur des réglages, rien ne vient entamer le sentiment d’un objet alliant robustesse, précision, design et finition.

PHOTO : NON TESTÉ

Sur l’ATC, Swarovski propose en accessoire dédié à la digiscopie, un support et une bague adaptable pour smartphone. Un double regret, en tant que photograph­e ? Ne pas avoir pu tester le rendu, bluffant à l’oeil en termes de contraste et de définition, de l’ATC utilisé comme “super-téléobject­if”. Et au-delà : l’absence, dans le catalogue Swarowski, d’adaptateur pour boîtiers numériques.

COURIR POUR LES AUTRES

Sur place, de nombreuses équipes sont venues pour courir au profit d’une associatio­n. L’équipe 84 a ainsi décidé de courir pour l’associatio­n Frédéric Gaillanne, qui forme des chiens guides pour les enfants aveugles. L’équipe 51 a décidé de courir pour soutenir l’institut Marie Curie, qui oeuvre dans la lutte contre le cancer du sein. Sylvie, les larmes aux yeux, nous décrit son amie : « Nous avons perdu notre amie Fanny qui est partie à l’âge de 32 ans d’un cancer du sein. C’était une personne extraordin­aire, qui avait toujours la banane et faisait rire tout le monde même à table même quand elle n’avait plus de cheveux à cause de la chimio. Fanny avait déjà parcouru les dunes du désert, et on souhaitait vraiment courir pour cette femme inspirante qui est partie bien trop tôt. » Si les filles devaient résumer leur aventure en 3 mots ? « Dépassemen­t de soi, partage, et émotions », voilà la réponse de l’équipe 51, qui précise aussi pour conclure cette belle aventure : « Il faut le vivre au moins une fois pour se rendre compte de tout ce qu’on a vécu.»

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