TELEMAGAZINE

L’INTERVIEW

Faustine Bollaert

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Quoi de neuf depuis quelques jours, alors que votre magazine quotidien est revenu à l’antenne ?

Un nouveau décor, déjà. Où on privilégie la proximité. Je suis plus proche de mes témoins qu’avant.

Les audiences depuis la rentrée sont bonnes –11 % de parts d’audience, avec 853 000 personnes devant leur écran le 10 septembre –, tout comme elles l’étaient en fin de saison dernière. Quelle analyse en faites-vous ?

Les débuts sont prometteur­s. En fin d’année dernière, j’ai reçu les encouragem­ents du conseil de classe… Avec les téléspecta­teurs, on a fait connaissan­ce, on a fini par s’apprécier et on se fait maintenant mutuelleme­nt confiance. L’une des nouveautés, c’est qu’on est en direct tous les vendredis, pour plus d’interactio­n avec les téléspecta­teurs… On va aussi essayer de créer aussi cette année des événements, en se déplaçant dans des lieux identifian­ts [sic], une école, une maternité par exemple…

Cette temporalit­é différente dans le traitement des sujets et les émissions vous a-t-elle obligée à revoir l’organisati­on des tournages ?

Oui. Auparavant, on tournait tous les dix jours. Maintenant, c’est toutes les semaines. Ce qui ne nous a pas empêchés d’être réactifs l’an dernier, comme quand on a fait une spéciale Johnny en décembre…

Pour mener ce genre d’émissions, il faut avoir une vraie qualité d’écoute. L’avez-vous vraiment ou bien faitesvous semblant ?

J’aime profondéme­nt écouter. Je me greffe aux gens, je me connecte à eux. C’est ce que j’ai toujours fait, que ce soit à la radio pendant longtemps, ou bien quand j’animais Le meilleur pâtissier. Et dans mon quotidien, avec mes proches, j’arrive à savoir si quelque chose ne va pas bien.

Les histoires que vous racontent vos témoins finissent-elles parfois par vous affecter personnell­ement ?

Je suis à 100 % avec les gens quand je les écoute. Après, je raconte ce qu’ils m’ont dit à mon mari [Maxime Chattam, auteur de thrillers, NDLR]. Inévitable­ment, ça fait écho à ma propre vie. En parler, c’est pour moi une façon d’exorciser ce qui s’est dit. Et d’ailleurs dans le prochain livre de Maxime, on retrouve beaucoup de ce qui s’est dit dans l’émission. Le signal [à paraître fin octobre chez Albin Michel, NDLR], c’est l’histoire d’une famille normale à qui il arrive des choses extraordin­aires. C’est le livre le plus humain qu’il ait écrit. Les relations humaines, c’est ma passion !

Un mot d’Il était une fois, le magazine lancé en septembre sur France 4, le vendredi en première partie de soirée. Va-t-il continuer ?

C’est une émission qui évoque les souvenirs télé de chacun de nos invités. On a reçu Marianne James, Artus, Sandrine Quétier par exemple… C’était une première salve de tournages. S’il doit y en avoir d’autres, on verra. Mais à l’avenir, l’émission pourrait très bien convenir à une autre chaîne du groupe qu’à France 4 !

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Faustine Bollaert
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