Vanity Fair (France)

En pleine tournée des festivals, la nouvelle héroïne de la chanson française livre son autoportra­it en 26 questions et un dessin.

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À qui ou à quoi aimeriez-vous ressembler ? Un mélange entre Penélope Cruz et Charles Baudelaire.

À qui ou à quoi ressemblez-vous ? À mon père. Qui lui-même ressemble à Didier Barbelivie­n. À qui ou à quoi ressembler­ez-vous dans dix ans ? À Didier Barbelivie­ux.

Où aimeriez-vous être maintenant ? Dans l’eau, à la mer, quelque part près de l’océan. Qu’est-ce qui vous rend belle ? La joie.

Quelle est votre devise ? « À l’impossible nul n’est tenu », ça me parle. En quoi excellez-vous ? En Word Excel. Ça existe ?

Que détestez-vous plus que tout ? Les gens très bêtes, parce qu’en général, ils sont très méchants.

Quel est votre gros mot préféré ? « Putain ». Putain d’histoire, putain de putain, putain de livre. Tendre et violent, c’est un mot caméléon. Que faites-vous pour vous détendre ? J’écoute les « Remèdes à la mélancolie » d’Eva Bester sur France Inter.

Qu’y a-t-il sur votre table de nuit ? Une lampe aquarium qui vient d’un restaurant chinois. Et des gâteaux, du thé, et des piles de livres.

En qui ou en quoi croyez-vous ? Je ne crois en rien, sauf en l’amour. C’est bête, mais à peu près vrai. Quel est l’oeuvre qui a changé votre vie ? Les Parapluies de Cherbourg est un film qui m’a traumatisé­e, au sens noble du terme. La fatalité bourgeoise, comment on peut se tromper de vie, c’est très violent. Dans un genre plus léger, Le Coeur grenadine de Laurent Voulzy habite ma vie complèteme­nt. Quel défaut pouvez-vous pardonner ? Les gens qui font mal la vaisselle. Quel est celui que vous ne pardonnez pas ? Les gens qui ne font pas la vaisselle.

De quoi êtes-vous gourmande ? De tout ! L’alimentati­on est une passion. Quel est selon vous le pire tue-l’amour ? Une brandade de morue. Ça ne peut se manger qu’entre amis. Quel rêve ou quel cauchemar récurrent faites-vous ? Petite, je rêvais que je tombais dans des escaliers infinis et j’avais la sensation très bizarre que les choses n’ont pas de point d’arrêt.

Quelle est votre passion honteuse ? Les chips. Et même au lit, à même la couette, un truc de célibatair­e qui va très mal.

Quel est votre objet fétiche ? Un T-shirt de ma grand-mère avec des papillons bleus. Je ne sais pas s’il est joli ou moche mais je l’aime éperdument.

Comment gérez-vous le trac ? Très mal. La seule façon d’y remédier, c’est de monter sur scène.

De quel sport êtes-vous fan ? De patin à glace. J’en ai fait pendant dix ans.

Quelle est votre meilleure blague ? Je déteste les blagues, l’anti-humour pour moi. J’aime les gens qui ont de l’esprit.

Quel est votre jour préféré ? Le vendredi. Des choses ont été accomplies, le week- end arrive et, en général, je vais jouer en concert. Et dans l’absolu : demain.

Quel est celui que vous détestez ? Les journées qui ne veulent pas de nous.

Faites un voeu. Je le fais, mais je ne peux pas vous le dire, c’est le principe !

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