Vanity Fair (France)

ZITA HANROT

Gardée à vue

- Paul Sanchez est revenu de Patricia Mazuy, avec Zita Hanrot et Laurent Lafitte. Sortie le 18 juillet.

Lun particulie­r, entretien a Salvador. film temps, voix des dit-elle. Zita est matinal frères Arrivée amicale Hanrot Yannick On : « ne la La nous et veille s’en gendarmeri­e nous et fait Jérémie rend au parvient l’honneur Brésil pas Renier compte nationale pour en de sorti douceur présenter cuver quand en est son France un de on Carnivores, jet-lag monde vit la au en ville avec ville, prin- très de mais tend-on armée tropézienn­e. elle à répondre, jamais couvre Si on sublimée 95 n’avait sonné % du par territoire pas par son vu De Paul degré Funès français. Sanchez dans de connaissan­ce » une « est C’est revenu, fameuse énorme le de franchise nouveau la ! » force s’enthriller gnée par Fatima de rocamboles­que longs-métrages de Philippe Faucon de en Patricia trente joue ans) Mazuy avec dans une (cinéaste lequel opiniâtret­é l’actrice rare frondeuse – une révélée poiune manque déjà jeune bien de gendarme, deux sommeil. heures on Il que est aurait 8 Zita heures attribué Hanrot dans ce est l’État tropisme levée, de perdue Bahia excentriqu­e et dans ça fait les au fuseaux le port des horaires. gants blanc, « L’interdicti­on la manière de de mettre s’adresser les mains aux dans gens les selon poches, les grades...Il celle qui a apprivoisé y avait tout Marion un langage – « le corporel personnage à apprendre le plus complexe, », poursuit le plus de Draguignan, impénétrab­le dans » qu’elle l’arrière-pays ait dû jouer varois. à ce Soit jour à – la à fois la gendarmeri­e relativeme­nt près (géographiq­uement) et sensibleme­nt loin (culturelle­ment) de Marseille où elle est née d’un père français et d’une mère anglaise d’origine jamaïcaine. Ce métissage permet aujourd’hui à Zita Hanrot d’interpréte­r des personnage­s nommés Nesrine ou Samia aussi bien que des Marion : « C’est un bon signe de pouvoir voyager comme ça, commente-t-elle avec le souci manifeste de ne pas se compromett­re en évidences. C’est quand même essentiel que des réalisateu­rs et des réalisatri­ces puissent proposer des rôles sans se fonder sur la couleur de peau. » Propulsée par les trois césars de Fatima en 2016, dont celui du meilleur espoir féminin, elle vient d’achever le tournage d’une série pour Netflix intitulée – espérons-le provisoire­ment – Génération Q. Composée de huit épisodes de vingt-six minutes, elle met en scène la vie amoureuse de trentenair­es parisiens « intra-muros en galère ». Si, sur le papier, la formule semble réchauffée, comment résister à la descriptio­n que l’actrice nous donne de la jeune femme qu’elle incarne ? « Elle s’appelle Elsa Payette – comme Manu Payet mais avec deux t et un e ! Je dirais qu’elle est une sorte de Steve Carell époque 40 ans, toujours puceau. Ou plutôt un mélange de Steve Carell dans 40 ans, toujours puceau et de Pierre Richard. TOMA CLARAC Bref, quelqu’un — d’assez inadaptée. » On le serait à moins.

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