Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Christine Arron derrière Paris
Christine Arron demeure la plus grande sprinteuse française. Toujours détentrice du record d’Europe (’’), la Guadeloupéenne a récolté neuf médailles dans de grands championnats. Championne du monde à Paris () et médaillée de bronze aux Jeux Olympiques d’Athènes avec le relais français ( ), championne d’Europe à Budapest ( ) et médaillée de bronze ( m et m) aux championnats du monde d’Helsinki () en individuel, Christine Arron a mis un terme à sa carrière en . De passage à Cavalaire, où elle a tenu le rôle d’ambassadrice du relais de la flamme, dimanche dernier elle s’est confiée avec ce joli sourire qui la caractérise.
Quel est aujourd’hui le quotidien de Christine Arron ?
En dehors de mon rôle de maman (elle a deux
enfants, Ndlr), j’ai créé ma société de coaching en entreprise. Je prospecte auprès des sociétés, afin de présenter mon projet. Je tiens également le rôle d’ambassadrice auprès de la Fédération française d’athlétisme, comme cela a été le cas ici à Cavalaire.
Un mot sur la candidature de Paris pour les Jeux de ?
Je la soutiens. Je suis présente sur différents événements afin de promouvoir notre candidature. De nombreux athlètes de renom se sont engagés afin que l’on puisse enfin voir les Jeux à Paris.
L’échéance approche...
Le CIO annoncera l’attribution au mois de septembre. Je suis confiante...
Qu’est-ce qui changé par rapport à la candidature de ?
Incontestablement, la stratégie a changé. Les athlètes sont au coeur de cette candidature afin qu’elle soit la plus belle possible. Il y a beaucoup de ferveur. Par ailleurs, nous avons l’avantage de connaître et de recenser les besoins, les commodités, ainsi que les obligations que requièrent les Jeux Olympiques.
Un mot sur l’athlétisme français ?
La discipline a beaucoup évolué en terme managérial depuis l’arrivée de Ghani Yalouz à la direction technique nationale. L’état d’esprit et la cohésion des athlètes français ont changé. Il y a aujourd’hui des petites nouvelles qui montent dans le sprint.
Vous auriez pu devenir entraîneur ?
Je me suis toujours dit que je n’entraînerai pas... Mais finalement, cela se fera peut-être dans le futur. Je souhaite d’abord m’ouvrir à d’autres choses, c’est important pour mon équilibre.
Votre sentiment sur le dopage ?
Il m’a certainement privé d’un plus beau palmarès ! La justice n’est pas la même par rapport à un pays comme la France. Les Russes ne sont pas les seuls a le pratiquer, d’autres pays sont également concernés. Et c’est regrettable.
1. Pour le marathon du golfe de SaintTropez 2. Au mois de septembre