Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La hiérarchie a été bousculée

- B. Q.

La huitième édition de la course Au large de Saint-Tropez s’est achevée il y a quelques jours, avec le retour de tous les bateaux ayant participé à cette épreuve unique en Méditerran­ée. Si seulement une poignée de voiliers étaient inscrits lors de la première course, qui s’appelait à l’époque les 900 Nautiques, une trentaine a pris cette année le départ. Une participat­ion en hausse qui s’explique sans doute par le concept et le format de la régate, séduisant de nombreux marins.

Les Embiez à l’honneur

Certains ont participé à toutes les éditions, comme Peips, de la Société nautique de Bandol. D’autres, nombreux, étaient là pour la première fois et ont bousculé la hiérarchie des habitués des podiums. C’est le cas du marin de La Londe, Franck Paillet, vainqueur chez les solitaires, qui n’avaient que 400 milles à parcourir autour de la Corse. Télémaque ,le bateau du Yacht club des Embiez, à Six-Fours, Télémaque, barré par Eric Merlier, termine deuxième. Les Embiez sont toujours à l’honneur en doubles, puisque c’est le duo Georges Martinez et Roland Montagny, sur Geroul ,qui s’impose, après 600 nautiques parcourus. Les Tropéziens ont sauvé l’honneur en s’imposant dans la course en équipages, grâce à Bastien De Brouwer et son voilier Xantus qui termine en tête, après près de 900 nautiques, en contournan­t la Corse et la Sardaigne.

Mistral, pétole, vent arrière...

Pas mal de marins venus du littoral varois et des Alpes-Maritimes ont participé à cette course, qui s’est réellement imposée comme une épreuve majeure du calendrier nautique. Sans doute aussi grâce aux conditions climatique­s de cette saison. Les concurrent­s ont tout eu: du mistral, pétole et de bons largages d’est pour rentrer par vent arrière.

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(Photo B. Q.) Malgré son changement de nom, le succès de la course ne se dément pas.

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