Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La Seyne toujours dans la course
Il ne fait décidément jamais bon de jouer sous un ciel gris et le même jour que le RCT. Rarement le stade Marquet aura été aussi dégarni pour un match de Fédérale 1, alors qu’il s’agissait peut-être du dernier à domicile de l’USS cette saison .... Mais grâce à leur victoire, les Seynois se sont donné le droit de disputer une finale dimanche prochain à Dijon. Il faudra l’emporter avec le point de bonus offensif pour disputer les phases finales. La première mi-temps est cadenassée. Arniaud débloque le tableau d’affichage, imité dix minutes plus tard par Sirven sur un gros temps fort des Vauréens (33). Les Tarnais opposent une farouche résistance avec une mêlée dominatrice grâce à l’ancien Toulonnais, Taumoepeau, particulièrement efficace. Ils occupent d’ailleurs le plus souvent le camp des Varois qui ont bien du mal à mettre leur griffe sur cette rencontre (66, 30e).
Grosse deuxième mi-temps
Les Seynois vont néanmoins prendre confiance dès l’entame du second acte, avec une belle percée de Ramoka, relayé par Gandolphe qui file entre les perches (13-6, 41e). Les visiteurs vont magnifiquement réagir par leur paquet d’avant et un ballon porté monstrueux (16-11, 56e). Lavaur est de nouveau à porter de tir. Mais une percée plein axe de Saulekaleka emporte tout sur son passage et oblige l’arbitre à accorder un essai de pénalité (23-11, 60e). Les Varois sont clairement mieux dans ce second acte. Ils le prouvent par une troisième banderille signée Capdeillayre à la conclusion d’un superbe mouvement et d’une passe au pied millimétrée d’Arniaud (30-11, 69e). La chasse au bonus offensif est ouverte. Arniaud continue de régaler au pied avec un petit par-dessus qui termine dans les mains de Mantovani (37-11). Quatre essais en une mi-temps : il reste alors cinq minutes pour conserver ces cinq points précieux. Mais comme trop souvent cette saison, le bonus s’envole dans les dernières secondes du temps additionnel avec un essai d’Hecker (80e+4), laissant un goût d’inachevé à cette deuxième mi-temps pourtant de grande qualité.