Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Si près du but...
Malgré une incroyable remontée en seconde période, Saint-Raphaël s’est incliné en demi-finale, hier soir au buzzer face au PSG (32-31). Rageant
C’était il y a un peu plus de trois ans, désormais, quand SaintRaphaël avait éliminé le PSG en demi-finale de cette compétition aux jets de sept mètres (47-46). Le temps est passé et le PSG est devenu un grand d’Europe, terrassant tous ses adversaires sur la scène hexagonale, hormis sa bête noire Montpellier. Les Varois qui, peu à peu, grandissent sur cet échiquier national n’ont pas été loin de récidiver, s’inclinant sur un ultime tir de Mikkel Hansen. La troupe de Joël Da Silva se tirait pourtant une balle dans le pied toute seule en ratant complètement son début de match. Six pertes de balle, ajoutées à un show d’Omeyer d’entrée de jeu constituaient déjà un débours conséquent (1-7, 10e). Mais heureusement, le SRVHB compte dans ses rangs des joueurs d’expériences comme Dipanda et Krantz pour remettre à flot sa formation (4-7, 14e). Ce retard sera le fil rouge de la rencontre, où SaintRaphaël puisait sur la réussite de Sarmiento pour s’accrocher aux basques des Parisiens (7-10, 19e). Ces derniers, toujours à la recherche d’un succès dans cette compétition, mettaient les bouchées doubles à l’instar de Gensheimer pour valider leur domination offensive (9-14, 25e).
Proche d’un comeback retentissant
Dans la lignée d’un succès référence, comme l’a martelé l’entraîneur Joël Da Silva face à Berlin, Saint-Raphaël jouait juste et sans complexe, et, par deux fois, le jeune Arthur Vigneron confirmait le regain de forme des siens (14-16, 28e). Mais les difficultés à contenir les ailiers parisiens se confirmaient dans la foulée, portant à -4 le débours à mi-parcours (14-18, 30e) À force de devoir courir derrière le score, la formation varoise s’essoufflait dès les prémices de la seconde période, où elle ne trouvait pas les solutions pour contrecarrer les plans des Parisiens (17-23, 37e). Si les Raphaëlois avaient le mérite de s’accrocher (2024, 42e), ils ne parvenaient pas à se rapprocher davantage du PSG, qui, avec autorité, menait le bal (21-27, 46e). Alors que les dés semblaient jetés à l’approche du money-time (23-29, 50e), Saint-Raphaël se redonnait, contre toute attente, des espoirs de faire tomber l’armada parisienne, quand Lynggaard et Caucheteux ramenaient les siens à une longueur (29-30, 53e). Dans une fin de match complètement folle, où les Varois pensaient bien tenir la prolongation par Caucheteux à quatre secondes de la fin (31-31, 59e), un tir au buzzer d’Hansen ruinait leurs espoirs.