Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Qu’était le caisson Nemo : les explications de la Direction générale de l’armement
Qu’était Nemo et à quoi servait-il ? Le Nemo est un dispositif de la DGA ayant servi à la réalisation d’essais en lancement sousmarins de maquettes inertes et de missiles balistiques non armés. Le Nemo a été étudié dès par les FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée, devenues CNIM), à La Seyne.
Quel était son principe de fonctionnement ? Le caisson Nemo est constitué d’un module immergeable représentatif d’un tube lance-missiles, capable d’éjecter des maquettes sous l’eau. La réalisation et le suivi des essais étaient assurés depuis une barge flottante, dédiée à la supervision et à la sécurité du déroulement des essais. Aucun personnel n’était présent à bord du caisson.
Quand a-t-il servi et depuis quand ne servait-il plus ? Le premier essai de lancement d’une maquette inerte M a eu lieu le juin . Mais de à , il y eut les campagnes d’essais de lancement de M. Puis, en , il a été procédé à une refonte du tube pour son adaptation au missile M. Suivirent, de à , les campagnes d’essais de lancement de M et M.
Ou était-il basé ? Le dispositif d’essais Nemo, mis en service en , était basé à la pyrotechnie, à Toulon. Sa mise en oeuvre était réalisée à partir d’une plateforme sous-marine immergée au large du Canier (Saint-Mandrier), du Brusc ou au large de l’île du Levant.
Pourquoi le démanteler maintenant ? Les standards de missiles testés sur le caisson Nemo ont tous été retirés du service actif. Il n’existe plus aucun besoin opérationnel pour ce moyen d’essais.
Qui assure le démantèlement ? Le démantèlement du caisson Nemo est assuré, sous maîtrise d’ouvrage étatique de la DGA, par une maîtrise d’oeuvre industrielle (groupement de sociétés avec pour mandataire Genier Deforge). Le caisson Nemo a quitté, en avril dernier, l’emprise de la pyrotechnie de Toulon pour un dernier voyage vers une barge modulaire de déconstruction dans le port de Brégaillon. L’opération de déconstruction a démarré le avril dernier avec l’accord des autorités de la préfecture et s’achèvera en septembre .