Une belle renommée dans le milieu underground

Ses productions originales (comme Poetry) ou ses remixes (dont le fameux Ice Breaker de Scratch Massive) lui assurent une renommée dans le milieu underground. Mais c’est la sortie du Poney EP en 2001, sur le label allemand, Gigolo, de Dj Hell, qui va lui assurer une audience mondiale. C’est en effet le début d’une ascension exemplaire, passant notamment par la création de son label Citizen, les albums Ok Cow Boy (2005), Flash Mob (2009), Rave Age (2012) et Voyager (2017). Et des hits comme La Rock 01. Le quadragénaire est surtout réputé pour ses lives percutants musicalement et impressionnants visuellement. Loin des modes,Vitalic continue de proposer au public le fruit de ses pérégrinations sonores, sans concession. Sa tournée actuelle, qui est passée par les plus grands festivals (dont les Eurockéennes à Belfort), devrait mettre tout le monde d’accord. Un choc pour les yeux et les oreilles. Derrière son pupitre, seul sur scène, le maître de cérémonie transporte ses fans dans un déluge de sons, de lasers et d’effets visuels qui tranchent avec ce que proposent des artistes, sagement debout leur ordinateur. Une sacrée expérience... Je me souviens des Plages électro à Cannes, je ne m’attendais pas du tout à ça. C’était incroyable. Après le live, on est allé sur la plage... Sinon, en général, pendant les tournées d’été, je n’ai pas trop le temps de profiter des lieux.

Le dj set, vous continuez à le pratiquer ? C’est plus léger, ça m’inspire, mais je suis plus réputé pour mes lives. Je le fais en général quand je commence à travailler sur un album.