Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une étoile pas vraiment filante

- LAURENT SEGUIN

D’abord menacée de report à cause d’une pelouse jugée impraticab­le à SaintRapha­ël, la rencontre qui opposait l’Étoile à Bergerac s’est finalement jouée samedi à Fréjus. Et si les Varois ont des problèmes de plaques de gazon sur leur stade de Louis-Hon, on peut dire qu’ils sont aussi clairement à côté de la plaque en ce début de championna­t. Battus chez le promu bordelais en ouverture du championna­t (1-3), les étoilistes se sont à nouveau inclinés (0-1) le week-end dernier. Cette fois à domicile, et cette fois surtout contre un rival désigné pour la montée. Une accession au National qui va vite se compliquer si les hommes de Paquillé ne se réveillent pas. « Ce n’est pas idéal, on serait mieux avec deux victoires, mais je rappelle quand même à tout le monde que c’est la même équipe qu’on applaudiss­ait récemment en coupe de France que l’on critique aujourd’hui, tempère l’entraîneur étoiliste. Il ne faut pas nous enterrer trop vite, on va retrouver ce que l’on sait faire et on va se réveiller ». Confiant, Charly Paquillé pointe quand même les faiblesses entrevues face à Bergerac. « Il aurait fallu que l’on soit plus propre techniquem­ent et que l’on mette plus de vitesse ». Lents dans les transition­s, incapables de développer du jeu, les Varois ont en effet joué « à deux à l’heure » comme le criait Paquillé samedi dernier depuis son banc de touche. Alors l’absence au coup d’envoi du métronome du milieu de terrain étoiliste, Mouhamadou Diaw, aurait pu expliquer cette difficulté, mais quand le « Verratti de l’Estérel » est finalement entré à trente minutes de la fin, le jeu ne s’est pas accéléré. Décevants, Tlili, Orinel et Gbohou n’ont donné aucune vitesse au cours d’une partie dans laquelle personne, à part peut-être la recrue Letievant qui ne jouait pourtant pas à son poste, ne s’est illustré. À vite oublier.

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