Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Quand les rats font dérailler des trains !
Pour la chambre syndicale de la dératisation, désinsectisation et désinfection (CS3D) « il est urgent que les pouvoirs publics s’emparent de ce problème ». Car la prolifération des nuisibles ne serait pas sans conséquence. « Il y a par exemple un risque de dégradation avec des rongeurs qui vont jusqu’à manger des câbles électriques et peuvent occasionner des pannes, souligne Stéphane Bras. En février 2016, près de Pau, des rats qui s’étaient attaqués à des guérites de signalisation ont été jugés responsable d’une collision entre deux trains. Bilan: 40 blessés. Plus récemment une jeune paraplégique s’est fait mordre pendants son sommeil à Roubaix. » « La multiplication des nuisibles de toute sorte pose aussi gros un problème d’image, surtout dans des régions touristiques comme la Côte d’Azur. Sans oublier les problèmes d’hygiène et de salubrité publique que constituent ces vecteurs de maladie », rappelle le porte-parole de la CS3D.
Le premier d’entre eux est certes commun à toute la France puisqu’il est réglementaire : « Si les nuisibles comme la punaise de lit, par exemple, ont réinfesté le territoire, c’est parce qu’on a arrêté d’utiliser des pesticides d’après-guerre, trop puissants et donc toxiques pour l’environnement comme pour l’homme », explique Stéphane Bras. Ce professionnel en convient : « C’est une bonne chose, mais le problème c’est qu’on n’a pas trouvé de réels produits de substitution, du moins aussi efficaces. » Les deux autres facteurs de