Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La Seyne sur courant alternatif
Il y avait du soulagement, samedi soir, au moment où les Seynois se sont réunis sous le chapiteau du stade Marquet pour la collation d’après-match. S’ils se sont imposés avec le point de bonus offensif, ils savent aussi qu’ils sont passés près de la correctionnelle puisqu’encore menés au tableau d’affichage à cinq minutes du terme (15-16). C’est tout le paradoxe de ce match remporté avec les cinq points, qui a mis en lumière la principale problématique de ce début de saison : la constance.
Les atouts pour jouer les premiers rôles
Si on observe les trente premières minutes et les cinq dernières, on peut dire que cette Seyne-là a tous les atouts pour jouer la première place de la poule. En revanche, entre ces deux périodes, l’USS est retombée dans les travers du premier match face à Mâcon : incapacité d’accélérer, fautes stupides, temps forts non concrétisés au pied, jeu au sol déficient et une condition physique qui ne semble pas optimale. Le fait de ne pas pouvoir enchaîner des matches explique peut-être cela. Heureusement, le calendrier va permettre aux joueurs de retrouver le rythme de la compétition avec deux rencontres à venir : un déplacement à Nîmes et le très attendu derby à Marquet dans quinze jours face au RCHCC. Deux gros matches pour une Union sportive seynoise qui a besoin de gagner en constance. Sinon, il n’est pas certain que les coéquipiers de Julien Capdeillayre connaissent le même « happy end » que samedi.