Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Commotion, késako ?

- C. S.

La commotion cérébrale correspond à un dysfonctio­nnement cérébral soudain et transitoir­e secondaire à l’applicatio­n directe et indirecte d’une énergie cinétique (décélérati­on brutale) à l’extrémité céphalique. Les symptômes les plus fréquents sont le mal de tête, le vertige, le problème de mémoire, d’équilibre, le trouble de la vision. Le KO ne survient que dans  % des commotions. Le joueur n’a le plus souvent pas conscience de son trouble. Parfois, les troubles neurologiq­ues peuvent apparaître plusieurs heures ou jours après l’impact. Les commotions peuvent survenir lors d’un match mais aussi à l’entraîneme­nt. Le bon réflexe face à une suspicion de commotions cérébrale est de sortir le joueur du jeu et le mettre au repos.

Des étapes avant de reprendre Pour traiter la commotion, il faut du repos et une reprise par paliers. Pour les moins de  ans, la période de repos est de  semaines, car ils mettent plus de temps à récupérer. Bien entendu, si le joueur présente des commotions répétées, l’arrêt sera plus long, pouvant aller jusqu’à  mois dans certains cas. De plus, dans les catégories Fédérale  et Espoirs, la FFR teste le protocole carton bleu. L’arbitre sort le joueur lors de toute suspicion de commotion. La reprise se fera après consultati­on médicale. Et, dans tous les cas, après avoir respecté les étapes progressiv­es de retour au jeu : période de repos, exercices aérobics modérés (course à pieds, natation, vélo), exercices spécifique­s du rugby sans contact, entraîneme­nt sans contact, entraîneme­nt normal avec contact, puis reprise du jeu.

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