Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Budget resserré pour le syndicat mixte
Pour la première fois réunis au siège de Provence Verdon à Varages, les élus étaient notamment conviés à un débat sur les prévisions financières. Dans l’expectative
Les chiffres présentés aujourd’hui ne seront sans doute pas ceux établis dans le budget primitif. » En préambule du débat d’orientation budgétaire, le président du syndicat mixte du pays de la Provence verte, Bernard Vaillot, prévenait, ainsi, les élus réunis, mercredi soir, en comité syndical à Varages au siège de Provence Verdon, une première. « Dans ces orientations, il a été inscrit les dépenses concernant le tourisme tout en sachant que cette compétence tombe de fait dans l’escarcelle de l’agglomération.» L’agglo l’avait transférée l’année dernière au syndicat. « Cette année, après plusieurs réunions avec le sous-préfet, cette compétence pourrait être transférée pendant six ou huit mois. »
« Un atout majeur »
Le président de la communauté de communes Provence Verdon, Bernard de Boisgelin, rappelait l’importance et son attachement à ce travail en commun dans le domaine du tourisme. Un sentiment partagé par le maire de Bras, Franck Pero : « C’est un atout majeur de notre territoire. On ne peut pas se permettre de faire une pause dans l’attente de démarches administratives du transfert. » Pour l’heure donc, l’expectative est de mise à l’instar d’un autre poste: l’élaboration du plan climat air énergie territorial. « Il ne devrait y avoir que des problèmes de sémantique pour arriver à un accord (entre agglo et syndicat, NDLR).
« L’importance des missions »
Michaël Latz, maire de Correns, faisait part de son inquiétude au regard des chiffres avancés. «Il ne faut pas trop faire maigrir le syndicat mixte parce qu’un de ces jours, on va se retrouver dans la même situation déficitaire qu’il y a une dizaine d’années. Tout le monde doit être conscient de l’importance des missions menées par le syndicat.» Et de citer «les tâches fondamentales » du SMPPV « le Scot et le pays d’art et d’histoire, les autres sont autofinancées». Bernard Vaillot précisait que « les boulons étaient resserrés » notamment suite à la perte de subventions «du Département et de la Région. On arrive à une situation où il n’est pas facile de trouver un équilibre».