Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le fait d’Hivert
Le Français Jonathan Hivert a remporté la première étape hier. Au départ du Cannet-des-Maures, malgré la pluie, des centaines de courageux sont venus soutenir les coureurs. Suite et fin aujourd’hui, avec l’arrivée à Flayosc.
L’ambiance a un peu tardé à monter, hier matin. La faute à un temps maussade, qui a enveloppé le village départ de la première étape du Tour du haut Var-matin, au centre-ville du Cannet-des-Maures. Mais l’arrivée de l’impressionnant cortège de voitures et bus 5 étoiles des 18 équipes engagées a provoqué un grand rassemblement du public au pied du car-podium d’où les coureurs allaient être présentés officiellement avant de départ programmé pour 13 heures. Supporters et amateurs ont également pu approcher au plus près les forçats de la route et détailler leurs machines sur le parking de la gare SNCF, aménagé en site tout à la gloire des champions. Sur le car-podium, c’est à la Confrérie de la cerise précoce du Luc qu’allait revenir l’honneur d’ouvrir la manifestation. Le grand maître procédant à l’intronisation de Serge Pascal, qui officie cette année pour la dernière fois à la tête du comité d’organisation du Tour du haut Var-matin, et de Daniel Mangeas. Ce dernier, voix officielle du Tour de France pendant une quarantaine d’années, a reçu, avec émotion, la médaille de la confrérie de la cerise à longue queue avant de procéder à l’appel des équipes. Certaines très célèbres, comme la FDJ ou AG2R la Mondiale, d’autres plus exotiques comme Israël cycling académie. Une formation née d’un mariage entre Israël et la Norvège et qui participera cette année à son premier Tour d’Italie. C’était l’heure également des brèves interventions de Jean-Luc Longour, maire du Cannet-des-Maures, et du conseiller départemental Dominique Lain, souhaitant tous les deux la bienvenue à l’épreuve reine du cyclisme dans notre département. Sous le regard bienveillant de plusieurs stars du vélo comme Raymond Poulidor, Lucien Aimar Laurent Brochard ou Éric Caritoux, le peloton pouvait enfin s’élancer en direction de Fayence. Et sous bonne escorte : celle d’un escadron d’une vingtaine de motards de la Garde républicaine, venus spécialement de Paris pour assurer la sécurité sur les routes.