Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Double tentative d’évasion de prison dans la Loire
Deux détenus ont été interpellés lundi après-midi au cours de leur évasion de la prison de La Talaudière (Loire), a-ton appris hier. Ils ont réussi à escalader un premier grillage à l’aide d’un grappin artisanal. L’un des deux, âgé de 26 ans et considéré comme dangereux, a été arrêté par la police vers 16 h 10, une demi-heure après son évasion, à l’extérieur de la maison d’arrêt, en possession d’une arme blanche. Il s’agit d’un des quatre braqueurs présumés d’une bijouterie au Luxembourg, arrêtés il y a une quinzaine de jours dans le Rhône. Il était encore en garde à vue hier matin. Le second détenu a, lui, été stoppé avant qu’il ne franchisse le dernier mur d’enceinte par deux agents pénitentiaires qui l’ont plaqué au sol. Il a été incarcéré dans le quartier disciplinaire de l’établissement pénitentiaire.
a précisé une source proche du dossier, selon qui cette procédure avait été enclenchée quelques jours après la plainte de M. Chiabodo, le septembre. Contacté hier, le groupe TF a indiqué qu’il ne commentait pas les procédures en cours.
Triche « régulière » à « Intervilles » ?
Lors d’« Intervilles », Olivier Chiabodo avait aidé l’équipe du Puy du Fou (Vendée) à battre celle d’Ancenis (LoireAtlantique), le juillet , en indiquant la bonne réponse avec un signe discret de la main. Niant la triche dans un premier temps, il avait été licencié par TF, avant d’être réintégré en pour être « placardisé », selon son avocat, et d’être à nouveau licencié en . Le septembre , Olivier Chiabodo avait porté plainte contre X pour harcèlement moral, son avocat dénonçant un licenciement sous « des prétextes fallacieux et énigmatiques ». Le groupe TF avait alors vite réagi en indiquant qu’il engagerait une procédure pour dénonciation calomnieuse contre l’animateur. Mais celuici n’a pas reçu d’assignation depuis, selon son avocat. Olivier Chiabodo avait assuré en septembre que la triche était en fait « régulière » dans « Intervilles » et qu’il ne faisait « qu’exécuter les ordres dictés par la production ».