Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

GASTON LAGAFFE

- PH. D. C. C.

De PierreFran­çois Martin-Laval (France). Avec Théo Fernandez, Pierre-François Martin-Laval, Arnaud Ducret. Durée :  h . Genre : comédie. Notre avis :

L’histoire

Gaston (Théo Fernandez) débarque en stage au Peticoin. Avec ces inventions délirantes, il va changer le quotidien de ses collègues. Mais les gaffes à gogo de ce bricoleur de génie ont le don d’énerver son patron Prunelle (Pierre-François Martin-Laval) qui voudrait vendre la société à un rapace de la finance, monsieur De Mesmaeker (Jérôme Commandeur)...

Notre avis

Après Le Marsupilam­i et Spirou, Gaston Lagaffe confirme que les BD de Franquin passent mal à l’écran. Même Alain Chabat s’y est cassé les dents avec Le Marsupilam­i. Un semi-ratage, mais un pur chef-d’oeuvre comparé aux deux suivants! Avec Gaston Lagaffe, adapté par Pef, on touche le fond. Le film est moche, pas drôle et sans la moindre originalit­é. La seule idée de scénario a été de moderniser le cadre de travail de Gaston en passant d’une maison d’édition à une start-up censée recycler des produits invendable­s. Pour le reste, Pef s’est contenté de (mal) filmer quelques-uns des gags les plus visuels de la BD (la porte à ressort, la Gastomobil­e, l’inondation des bureaux, le concert de Gaffophone…) avec des effets spéciaux fauchés (la mouette et le chat sont aussi factices que le reste). Oubliable Coin-Coin des Tuche, Théo Fernandez incarne un Gaston somnambuli­que, Jérôme Commandeur un De Mesmaeker aussi mou que sa moumoute, Pef un Prunelle sans éclat et Arnaud Ducret fait beaucoup de peine en Longtarin. La seule à donner un peu de peps à son personnage est Alison Wheeler en Mademoisel­le Jeanne. Adapter Gaston dans ces conditions était pire qu’une mauvaise idée : une vraie gaffe !

Notre avis

Adapté d’un livre pour enfants publié en  et porté par une polémique qui n’a pas vraiment lieu d’être au sujet d’une scène où l’animal décide de se venger de son ennemi en lui faisant avaler un aliment auquel il est allergique, Pierre Lapin déboule donc sur grand écran. Derrière la caméra, Will Gluck cherche seulement à faire rire les tout petits à travers un film qui mélange de vrais acteurs avec de l’animation, façon Paddington. Sans être un tour de force technique, le rendu est propre et l’humour dans la lignée de Maman j’ai raté l’avion. La bonne humeur associée à l’esprit cartoon de l’ensemble font donc plutôt bon ménage dans cette quête de territoire inoffensiv­e. La personnali­té de meneur du rongeur, qui joue parfois avec les codes du conte, est appréciabl­e même si, là encore, le potentiel du best-seller n’est pas exploité au maximum. Mention spéciale à Domhnall Gleeson (fils de Rendan) qui s’en donne à coeur joie dans le rôle d’un ancien employé d’Harrods hyper maniaque.

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