Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Monaco éloigne ses concurrents
Monaco a très difficilement battu Nantes hier (2-1), mais néanmoins repoussé ses poursuivants, Marseille et Lyon, qui jouent aujourd’hui, respectivement à huit et dix points, tout en éloignant les Canaris de l’Europe. Les Nantais (8e), renversés après avoir ouvert le score, ont confirmé leurs difficultés à postuler aux places européennes, pour lesquelles luttent toujours Rennes, Montpellier et Nice. Avec 70 points, les Monégasques, eux, devront ne pas perdre au Parc des Princes lors de la prochaine journée, afin d’empêcher le Paris SG (84 points) de leur ravir le (E titre. Mais à la vue de leur niveau actuel, cela semble bien compliqué. Car contre Nantes, les hommes de Jardim ont été fébriles. Certes, ils enchaînent un 17e match de L1 sans défaite (12 victoires et 5 nuls). Mais excepté sur deux éclairs, ils ont été dominés.
Thomasson lance la partie
Sans Lemar, laissé sur le banc après deux faibles prestations, contre Paris en finale de coupe de la Ligue (0-3), puis à Rennes (1-1), Monaco se présentait en 4-33, avec Fabinho en sentinelle, pour tenter de forcer le verrou nantais. Mais les Azuréens ne parvenaient pas à trouver de bons décalages. En ce début de match, Monaco était même inoffensif. Bien assis sur son bloc défensif, Nantes laissait alors passer le premier quart d’heure avant de commencer à sortir. D’abord, le duo Glik-Subasic s’en sortait avec difficulté devant Sala, parti en contre (18e). Puis le gardien croate devait s’employer sur une bonne frappe de Touré (21e). Monaco ne parvenait plus à reprendre le contrôle du jeu. Après la belle parade de Subasic sur un coup franc vicieux à ras-de-terre de Dubois (31e), l’action suivante allait même être décisive. A l’entrée de la surface, Thomasson récupérait un ballon contré devant des Monégasques bien passifs. Son contrôle orienté lui permettait d’esquisser une belle frappe lobée que Subasic ne parvenait à détourner (0-1, 32e). Alors qu’on s’acheminait tranquillement vers la pause sans évolution notoire, Monaco passait enfin en mode jeu.
Et c’est signé Falcao-Lopes
Falcao décalait Fabinho dont le centre était dévié involontairement par Rony Lopes sur le capitaine monégasque. Sans contrôle, le Tigre égalisait et s’offrait son 18e but en L1 cette saison (1-1, 42e). Dans ces conditions, autant continuer : peu après, le Colombien trouvait Lopes dans l’axe dans la surface adverse. La frappe enroulée du gauche de la pile électrique portugaise était admirable (2-1, 45e). Son 12e but en L1 permettait à Monaco de rentrer aux vestiaires en étant devant. Après la mi-temps, les Canaris revenaient avec de nouvelles ambitions offensives et montraient qu’ils étaient bien mieux qu’une équipe défensive. Monaco était balloté. Mais mlgré les tentatives de Khrin (76e) ou de Sala (90+3), Nantes était incapable d’égaliser.