Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«Le projet se modèle et s’adapte»
Il y a beaucoup d’opposition à ce projet…
Oui, je comprends, et c’est sain. C’est un projet ambitieux, visionnaire. Dont les méthodes bousculent certaines habitudes… Nous avons également beaucoup de soutiens, de communes voisines, la chambre de commerce, la chambre des métiers, le conseil départemental, le conseil régional… Et plusieurs ministères observent de près ce qu’il se passe ici.
Quelle lecture faites-vous des arguments des opposants ?
Nous les respectons et sommes suffisamment intelligents pour savoir prendre en compte les remarques constructives. Nous ne voulons pas passer en force, le projet se modèle et s’adapte, il se doit d’être respectable vis-à-vis de la population. Par exemple, après l’avis négatif de la chambre d’agriculture, il a été modifié.
La question des terres agricoles justement semble cruciale…
Ces terres sont à % en friche depuis très longtemps. Même les AOC ne semblaient jusque-là intéresser personne… Un terrain de hectares, aujourd’hui classé en zone naturelle, mais bien fertile puisqu’il comporte des traces de culture de vignes et d’oliviers, compensera les terres aménagées. Nous avons voulu d’ailleurs valoriser l’agriculture locale, dans la maison de pays et le marché paysan.
La concurrence avec la zone existante du Fray Redon est également avancée…
Il n’y a aucune concurrence directe entre la zone actuelle et son extension. Si l’extension voit le jour, la zone actuelle profitera aussi de sa fréquentation.
L’État ne constitue-t-il pas le principal opposant ?
Les services de l’État freinent aujourd’hui le projet. Mais il ne s’agit pas d’une opposition ferme et définitive, ça discute…