Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La Seyne conclut en beauté
Les Seynois ont validé leur billet pour les huitièmes de finale, hier, en dominant nettement Villeurbanne. Capdeillayre et Arniaud peuvent quitter Marquet heureux
La Seyne a donc réussi son pari de se qualifier pour les huitièmes de finale en s’imposant avec le point de bonus offensif sur Villeurbanne (30-13). Un succès qui ne souffre d’aucune contestation qui permet de réussir les adieux de Capdeillayre et Arniaud devant leur public. Très vite, une chandelle d’Arniaud permet à Mathieu Horb de récupérer la gonfle et de s’échapper. Il est repris à trois mètres de la ligne d’en-but, mais il a eu le temps de servir Pouilles, qui plonge en terre promise (5-0). L’USS a la maîtrise complète de ce match mais ne parvient pas à doubler la mise. Bizarrement, ce sont les Varois qui sont le plus sanctionnés alors qu’ils font l’intégralité du jeu. Ils concèdent même trois points sur une des rares incursions visiteuses (5-3).
Pas le temps de douter
Les Seynois se voient refuser un nouvel essai par Sonetti à la stupeur générale. Mais ils trouvent une juste récompense de leurs efforts à cinq minutes du gong, après avoir pilonné la ligne d’en-but rhodanienne (123). Un deuxième essai qui sonne néanmoins le réveil des visiteurs. Ils vont entrer pour la première fois du match dans les 22 m seynois et inscrire trois nouveaux points par Bournel (12-6 à la pause). Avec le vent dans le dos, les locaux vont vite investir le camp adverse. À peine deux minutes de jeu, et voilà que Pouilles profite d’un décalage pour signer un doublé (19-6). Mais Villeurbanne réagit immédiatement sur un excellent ballon porté (19-13). Pas le temps de douter que Saulekaleka embarque avec lui deux défenseurs sur le dos pour redonner neuf points d’avance aux siens. Et même douze lorsque Fred Arniaud réussit sa première pénalité de l’après-midi (2713). Il en convertit une seconde à un quart d’heure du terme au moment où la pluie a fait son apparition. Avec le ballon rendu glissant, le jeu tombe dans l’approximation. La Seyne se contente de gérer son capital et l’emporte finalement sans trembler.