Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une première réussie!
Hier, La Seyne a accueilli le premier championnat national de «beach wrestling ». Cette lutte est reconnue depuis 2006 comme une pratique compétitive à part entière, par la fédération internationale de lutte Le «beach wrestling » a pour but de «promouvoir et de protéger l’héritage mondial de la lutte», explique la fédération française de lutte (FFL). « Loin d’être une pratique gadget, elle révèle les variations des styles de lutte traditionnels, pratiqués sur le sable ou dans la sciure. Les compétitions se déroulent sur les plages, d’où le nom de cette discipline », ajoute la FFL. La compétition d’hier était ouverte aux juniors et aux seniors (garçons et filles) pratiquant la lutte, le «sambo», le «grappling» ou le «gouren». Son objectif était de créer un collectif national de «beach wrestling », en vue des qualificatifs pour les mondiaux de Croatie. Sur quarante-huit athlètes, les huit meilleurs ont été sélectionnés. « Nous souhaitions cinquante lutteurs, donc c’est très satisfaisant, poursuit Jean-Michel Deharbe, vice-président de la FFL. Le Sud est très représenté (La Seyne, La Roquebrussanne, Vitrolles...). Mais aussi la région de Toulouse, celle de Clermont-Ferrand, ainsi que le Grand-Est, la Normandie et la Picardie ». La FFL a connu Les Sablettes et son public en 2017, à travers l’une de ses actions phares (le beach tour). Celle-ci reviendra le 13 juillet, avec un nouvel appui de l’olympique lutte seynois (OLS). 1. La « united world wrestling » (UWW)