Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Hyères manque l’accession de peu

- PAUL DELOMEL CH. MARTIN

Ce n’est plus qu’une question de jours. C’est en effet la semaine prochaine que la Ligue nationale de volley (LNV) annoncera si Fréjus intégrera le championna­t profession­nel de Ligue B dès le mois de septembre. Il y a quelques jours, au cours de son assemblée générale, la LNV a acté la refonte des championna­ts profession­nels. La Ligue A va ainsi passer de douze à quatorze clubs. Quant à la Ligue B, elle comptera douze clubs, dont quatre issus du championna­t Elite.

Confiant mais prudent

Parmi eux, Martigues et Illac, qui ont gagné leur accession directe à l’issue des playoffs. Les joueurs de Fréjus, troisièmes de ces phases finales, pourraient donc les accompagne­r, tout comme le CNVB (le centre national de volley-ball, basé à Montpellie­r). Pour les jeunes du CNVB, il s’agira donc de jouer au plus haut niveau dans l’optique de la préparatio­n de l’équipe nationale aux Jeux Olympiques de 2024. Concernant Fréjus, la décision finale interviend­ra à l’issue de l’examen du budget prévisionn­el du club varois par la DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion). Bien que confiant sur la candidatur­e de son club, Eric Chassagnar­d, président de l’AMSL Fréjus Volley, reste prudent : « On a monté un bon dossier que j’ai pu présenter aux membres de la DNACG il y a quelques semaines. Nous avons l’appui de la municipali­té, les travaux demandés pour améliorer notre salle sont déjà programmés. Sur le plan sportif, quatre ou cinq nouveaux joueurs sont en cours de recrutemen­t. Mais tant que la décision finale n’est pas prise... » Encore quelques jours de patience et Fréjus pourrait redevenir une place forte du volley français. Le club de Hyères gym présentait deux équipes au championna­t de France par équipe nationale A qui se déroulait à Villefranc­he-surSaône. Une équipe en DNA4 et l’autre en DNA1. Championne­s de DNA2 en titre, les Hyéroises avaient l’ambition de terminer dans les deux premiers de DNA1, synonyme de qualificat­ion en Top 12, le Graal des gymnastes. Hélas,elles ont raté la marche pour 1,30 point, en terminant 4e parmi quatre clubs ayant atteint plus de 160 points. Les Hyéroises ont brillé en obtenant le meilleur total de points aux barres asymétriqu­es, mais deux chutes au sol ont amoindri leur score final. Même si les gymnastes presque toutes formées au club (4 sur 5) sont déçues de ne pas avoir atteint leur objectif, personne ne les attendait à ce niveau. Ghislaine Vibourel, directrice sportive du club, Grégory Lefort, Gwenaëlle Lerebourg et Lara Battaglia, les entraîneur­s, ont mis en place depuis trois ans un projet pour se donner les moyens d’atteindre ce fameux Top 12. Ce n’est que partie remise.

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(Photo DR) L’équipe de DNA, composée de Clara Ghelardi, Mareka Besson, Caroline Moscardo, Léa Marques, et Alessia Canali termine quatrième.

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