Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le chiffre 10
Le réseau. Ce fameux réseau. Voilà ce qui manque cruellement aux jeunes réunis la semaine dernière dans les locaux de Pôle emploi Draguignan. Ils sont dix et n’ont que ce mot à la bouche : le réseau. Ça tombe bien, voilà dix entrepreneurs bien décidés à faire partager le leur, de réseau. Et bien plus encore... Car le dispositif lancé par l’organisme dédié à la recherche d’emploi, en partenariat avec le conseil régional PACA, entend mettre en relation un pro avec un jeune de 26 ans maximum, bac+3 minimum. Bref, un profil bien particulier, que l’on appellera donc, dans le cadre de l’opération lancée mercredi, le filleul. Quant au chef d’entreprise, ce sera le parrain. Les présentations sont faites. Entrons dans les détails.
Une démarche volontaire
L’idée est tellement simple qu’on se demande pourquoi elle n’a pas été appliquée plus tôt : faire participer le monde de l’entreprise au retour à l’emploi. En binôme (chercheur/aidant), on est plus forts. D’autant que les professionnels, bénévoles dans l’opération, montrent un réel intérêt dans l’affaire. Parfois à dessein : « Nous sommes par exemple à la recherche d’un assistant commercial »,
C’est le nombre d’entreprises qui participent au dispositif : Adecco, MSA A, Efisun, la clinique Notre-Dame, Montage ascenseur Provence, Sacla, Gai France, Axa, Partners plus, Leclerc drive. faire remarquer Delphine de la société Sacla. Aux jeunes désormais de saisir l’opportunité. Et la plupart en ont bien l’intention. «Il me manque un carnet d’adresses, confie Ségolène. Et j’espère aussi pouvoir profiter d’un coaching pour les entretiens d’embauche. » Une démarche volontaire qui répond exactement aux attentes de Pôle emploi. «Il faut que vous soyez acteurs de la relation avec votre parrain, détaille Christine Blondet, directrice de l’agence de Draguignan. On espère encore améliorer le dispositif en fonction de vos remontées. » D’une durée initiale de 6 mois, l’opération porte les espoirs des chercheurs d’emploi autant que du personnel de Pôle emploi. « Vous êtes un groupe test, confirme Christine Blondet. On veut généraliser le dispositif aux autres publics. » Bientôt, peut-être ?