Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«Un festival de l’orgue, à vocation régionale »

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Dans quel état d’esprit avezvous concocté ce programme ?

Nous avons travaillé toute l’année à la préparatio­n de cette saison estivale pour qu’elle soit en un mot : éclectique ! Il faut donner à chacun ce qu’il attend : moderne, classique, jazz, swing, rock, chorale, bref de la diversité.

Avec des rendez-vous hebdomadai­res et/ou thématique­s ?

Oui. Quatre rendez-vous par semaine avec les Vendredis de l’Enclos, les Mardis sur le parvis de la basilique, les « apérosconc­erts, danses et grignotage­s » du jeudi sur la place (intime) Jean-Salusse, devant le Couvent, ainsi que les Mercredis sur la place Bidouré.

Quelles sont les nouveautés de cette année ?

Les animations et événements autour de la restaurati­on de l’orgue de la basilique SainteMari­e-Madeleine, dont le concert de l’inaugurati­on aura lieu samed. Puis, en août, quatre soirées, dont deux payantes sont programmée­s au coeur de la basilique.

Quels sont les temps forts de cette saison, selon vous ?

Trois dates ont retenu mon attention : celles du vendredi au Jardin de l’Enclos à partir de  h  : le  juillet avec la rétrospect­ive Woodstock, la soirée-hommage à Johnny Hallyday du  août et le  août, Le Choeur du Sud, composée de plus cent choristes !

J’imagine que vous avez travaillé votre singularit­é par rapport aux communes voisines ?

Oui. Chaque commune a sa spécificit­é. On veut que les gens aillent d’une commune à une autre et qu’on ne marche pas sur les plates-bandes des autres. Nous sommes complément­aires.

Quel public visez-vous ?

Clairement, pour le festival de l’orgue, un public régional. Pour les autres animations – comme les apéro-concerts – plutôt local et, en ce qui concerne les soirées au Jardin de l’Enclos, entre les deux, incluant celui des Bouchesdu-Rhône.

La Ville doit-elle tout assumer, tout organiser en matière d’événementi­el ?

La Ville a un rôle de service public, en partenaria­t avec les associatio­ns qui doivent vivre et faire vivre l’endroit.

La quasi-gratuité est-elle un choix assumé ?

Oui. C’est important que le maximum de personnes puisse en bénéficier, surtout de nos jours.

Cela a pourtant un coût certain…

Il s’agit d’un investisse­ment important pour la Ville qui a une politique volontaris­te en la matière.

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