Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Vertige assuré !
L’histoire
Ethan Hunt (Tom Cruise) a pour mission de récupérer une importante cargaison de plutonium dans le but d’empêcher une série d’attentats. Mais l’entreprise échoue et force l’agent secret, accompagné de ses fidèles alliés, à se rendre à Paris pour contrecarrer les plans de Solomon Lane (Sean Harris) et de la Veuve Blanche (Vanessa Kirby)...
Notre avis
22 ans après sa première mission, pilotée par Brian de Palma, Ethan Hunt/Tom Cruise – quelques kilos en plus mais toujours vaillant – reprend du service pour cette nouvelle aventure de la « Force impossible ». On retrouve avec plaisir quelques -uns des personnages récurrents de la saga, comme l’ex-épouse d’Ethan (Michelle Monaghan) portée disparue depuis le 4e épisode. Parmi les nouveaux/velles venu(e)s, Vanessa Kirby tire toute la couverture à elle dans le rôle de la Veuve Blanche. Au détriment de Rebecca Ferguson/Ilsa, révélation de Rogue Nation dont Fallout est la suite directe. Ce nouvel épisode encore réalisé par Christopher McQuarrie (Usual Suspects), renvoie en effet aux précédents, et oblige le spectateur à réviser ses classiques s’il veut tout comprendre. Mais ce n’est pas absolument nécessaire, vu que, comme d’habitude, l’intrigue est déjà suffisamment embrouillée pour qu’on n’y comprenne pas grand-chose de toute façon. Le seul plaisir de voir Ethan/Tom et sa team accomplir l’Impossible le sourire aux lèvres doit suffire au bonheur du spectateur. Et le fait est qu’on se laisse embarquer dans le grand huit des poursuites (celle à moto dans Paris fera date) et des cascades spectaculaires. Avec un final en hélico dans les montagnes, où la 3D relief justifie pour une fois le surcoût tarifaire. Vertige assuré !
L’histoire
Katia (Irina Gorbacheva) et Oleg (Alexander Yatsenko) forment un couple d’urgentistes en Russie. Oleg est brillant, mais son métier le consume. Confronté chaque jour à des cas dramatiques et en butte aux règles absurdes imposées par la nouvelle direction de l’hôpital, seulement préoccupée de rentabilité, il noie ses émotions et son dépit dans l’alcool. Katia ne se satisfait plus de leur relation...
Notre avis
Remarqué à Cannes à la Semaine de la critique en avec Koktebel, Boris Khlebnikov a poursuivi, depuis, sa carrière dans son pays, sans que ses films bénéficient, hélas, d’une sortie en France. On le retrouve avec ce drame social intense, porté par un couple de jeunes acteurs impeccables mais, hélas, desservi par un scénario insuffisant pour justifier la durée du film. La description, très réaliste, du milieu hospitalier dans lequel évoluent les deux protagonistes est mieux traitée que leurs démêlés conjugaux.