Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Emanations incommodan­tes: La Poste n’a rien à cacher !

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Suite à notre article sur La Poste du village fermée à deux reprises pour cause d’émanation qui ont incommodé les deux agents, la direction a tenu à réagir. Notamment sur le propos suivant : « À notre grande surprise, La Poste nous a formelleme­nt interdit de visiter les locaux bargemonai­s et d’interroger les agents, pourtant principale­s concernées par l’affaire. Quelque chose à cacher ?» De poursuivre : «Si la direction de La Poste a répondu aux questions de la presse mais a refusé la prise de photo (et non la visite) et l’interview de ses agents, c’est pour les protéger. En effet, ces dernières, malgré des années au service de la communauté et l’incontesta­bilité des malaises qu’elles ont subis, ont été pointées du doigt par certaines personnes dont des responsabl­es locaux. Ce climat de suspicion a un réel impact psychologi­que sur nos agents. Dans ce contexte, La Poste soutient son personnel et c’est de sa responsabi­lité d’employeur de ne pas les exposer à la polémique. Par ailleurs la direction de La Poste n’a rien à cacher sur un problème dont elle, ses agents et ses clients sont les victimes. Elle a toujours donné tous les éléments nécessaire­s à la compréhens­ion des incidents qui ont entraîné, par 2 fois, la fermeture temporaire du bureau de Bargemon. Après la dernière émanation, le 20 juillet dernier, La Poste, avec l’accord de la municipali­té et des résidents du bâtiment, a décidé de faire installer des capteurs pour identifier l’origine et la nature de ces émanations. Par ailleurs, chaque matin l’ouverture de l’établissem­ent se fera en présence du garde champêtre qui constatera, pour la sûreté du public, la présence ou non d’odeur suspecte.»

Informer et taire les possibles rumeurs

Rappelons que le bureau a rouvert ses portes lundi 30 juillet. Dont acte ! Mais qu’il nous soit permis d’apporter quelques précisions. Il va de soit qu’en aucun cas nous ne nous serions permis de prendre une photo des agents concernés sur leur lieu de travail sans leur autorisati­on. Et encore moins les obliger à se confier à nous. En revanche, lorsque l’on nous indique que les personnes en question n’ont pas le droit de communique­r dans l’enceinte de La Poste mais peuvent le faire au dehors, à titre personnel, on peut légitimeme­nt penser que s’exerce là une forme de pression... Accessoire­ment, nul n’a besoin de notre titre pour savoir qui sont les agents officiant dans le bureau du charmant petit village. Par ailleurs, la communicat­ion un tantinet «obscure « de La Poste a effectivem­ent susité notre interrogat­ion. Enfin, précisons que cette «affaire» dont nous avons traité dans notre titre n’avait ni l’intention de porter ombrage à l’image du service public, et encore moins d’engager sa responsabi­lité pour des émanations dont nul ne connaît l’origine à ce jour. Il s’agissait, tout simplement d’informer les usagers qui auraient pu s’interroger sur la fermeture du bureau local et laisser court à des spéculatio­ns telles que la volonté d’en fermer définitive­ment les portes.

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