Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Marina Kaye et BB Brunes en ouverture

Les fans de MC Solaar vont être surpris samedi pour la clôture du festival. Avant le rappeur, ils auront l’occasion de découvrir le groupe marseillai­s. Entretien avec le chanteur Vincent Maurin

- Savoir + www.lesaoutien­nes.com PROPOS RECUEILLIS PAR P.-L. PAGÈS

Apriori MC Solaar et Splash Macadam n’auraient jamais dû partager la même affiche. Leurs univers musicaux respectifs sont aux antipodes. Une aubaine pour Vincent Maurin, le chanteur, auteur-compositeu­r du groupe marseillai­s, qui se réjouit de cette rencontre avec un artiste qu’il respecte.

Vous avez baptisé votre univers musical le Vous pouvez nous en dire plus.

Cold Surf. Avec Guillaume, Damien et Robin, on est des gamins des années  qui ont grandi avec Nirvana, mais qui ont aussi été très influencés par le cinéma coréen et japonais. Le Cold Surf, c’est ce mélange de nos différente­s influences. De la New Wave, un peu froide, synthétiqu­e, relevée par du rock Côte Ouest. Un univers à la fois musical et très visuel.

Parmi les groupes qui ont pu vous inspirer, qui citeriezvo­us ? Cure, dont on retrouve certaines sonorités ?

Cure est une référence parmi beaucoup d’autres. Mais on fait très attention à ne surtout pas tomber dans la répétition. Il faut que ça reste des influences et pas quelque chose qui nous bloque, nous enferme. Mais pour être franc, dans l’approche artistique, on se sent plus proche des Pink Floyd. Ça se retrouve dans nos morceaux, dans les longues montées minimalist­es qui finissent par exploser.

Vous évoquez l’importance du visuel dans votre univers. Pas facile à rendre sur un album ?

Oui, c’est sûr et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on se sent plus un groupe de scène que de studio. En live, l’apport des images pour transmettr­e notre univers au public nous permet de jouer un son plus brut. Je trouve que la scène magnifie notre musique.

Quand on est Marseillai­s, « avé l’assent », ce n’est pas trop compliqué de chanter en anglais ?

En tout cas, ça demande beaucoup de travail pour être crédible. Mais l’anglais s’est imposé à nous, car il a une sonorité, une rythmique plus adaptée à notre musique. Cela dit, on ne renonce à rien et on a aussi quelques titres en français, parmi lesquels Malaise.

Samedi, vous partagerez l’affiche avec MC Solaar. Ce n’est pas trop votre univers ?

Non, mais c’est super. MC Solaar est un artiste qu’on écoute depuis tout petit. C’est une légende. Il fait partie du patrimoine français. Honnêtemen­t, on est vraiment content de jouer avec un tel artiste. Et puis, se confronter à un public qui n’est pas forcément venu écouter notre musique, c’est enrichissa­nt.

Quel est le groupe ou l’artiste dont vous aimeriez assurer la première partie ?

On aimerait bien jouer avec Carpenter Brut, un artiste plutôt électro, mais dont la musique s’inspire aussi beaucoup du métal. Mais si je ne devais citer qu’un groupe, ce serait Radiohead, sans hésitation.

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