Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Au fil des discours: extraits
Jean-Pierre Véran, vice-président de l’agglomération Provence verte, représentant la présidente, Josette Pons. « La communauté d’agglomération accompagne la ville de Brignoles dans sa démarche par la mise en place d’une convention spécifique, approuvée à l’unanimité par les élus de l’intercommunalité. » « Cet accompagnement porte sur le développement du parc locatif conventionné, la lutte contre l’habitat indigne et dégradé, l’amélioration de la qualité énergétique des logements conventionnés pour limiter le coût des charges, et de l’embellissement des façades. » « L’engagement financier total de Provence verte s’élève à 600 000 Marc Giraud, président du conseil départemental. « C’est un président heureux qui est là aujourd’hui. Parce que par principe quand on signe une convention, c’est soit pour donner de l’argent – c’est ce que l’on va faire aujourd’hui – mais c’est surtout pour montrer une certaine dynamique d’une ville. Cette dynamique, mon cher Didier (Brémond, NDLR), tu en es un exemple frappant. » « Cette signature est le témoignage d’une reconquête. Brignoles demeure et restera – j’en suis persuadé – un véritable bassin de vie et un pôle administratif de qualité. » « Lorsqu’une commune fait de grands pas en avant, c’est tout le département du Var qui avance. » François de Canson, vice-président du conseil régional, représentant le président Renaud Muselier. « En matière d’habitat, il s’agit de développer l’accompagnement par la Région de la réhabilitation du parc privé et public de logements, et de diminuer la précarité énergétique des ménages les plus modestes. » « Nous aidons la réhabilitation d’environ 500 logements par an. Ce qui représente 18 M€ de travaux et 680 emplois dans le bâtiment et l’artisanat. » « La Région est heureuse de contribuer à hauteur de 329 250 à cette opération. Une contribution que j’ai souhaitée substantielle au regard des autres car Brignoles et le Var méritent toute notre attention. » Jean-Luc Videlaine, préfet. « La question des coeurs de ville est essentielle. Elle ne l’est pas seulement pour l’activité économique, même pas seulement pour la cohésion sociale, elle l’est pour l’esprit public. C’est-à-dire, il n’y a rien de plus déprimant que des vitrines occultées par des rideaux de fer de manière perpétuelle, des boutiques obstruées par des parpaings. C’est quelque chose de très fréquent à Brignoles comme ailleurs dans le département. » « Sur cette action Coeur de ville, 222 communes ont été retenues au niveau national dont deux dans le Var, Draguignan et Brignoles. Cette opération est vraiment vue comme une priorité gouvernementale. Mais au-delà, je crois que c’est une priorité objective. »