Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

C’est la fête du patron !

- VICTOR TILLET

Saint patron de la cité des comtes depuis 401 ans, Louis d’Anjou est célébré chaque année depuis, le 19 août. Plus de sept siècles après sa disparitio­n, à 23 ans, le saint, canonisé en 1317, est encore honoré par les habitants de la ville qui le vit naître le 9 février 1274. Cette année, ce sont près de six jours qui lui sont consacrés, dans un esprit religieux, mais aussi festif, avec des démonstrat­ions de folklore, des concerts, un repas commun, etc.

Ancrées dans la tradition brignolais­e, les célébratio­ns de la SaintLouis ont débuté hier matin dans la pure tradition provençale. C’est en musique que le coup d’envoi a été donné avec la prestation du groupe NostroDamo, venu de Signes, qui a éveillé une partie du centre-ville au son de ses fifres. Avec un faux pas cependant puisque les spectateur­s situés place Carami, où ils étaient programmés pour 10 heures, n’ont pas eu la chance d’écouter leurs mélodies à l’horaire prévu.

Danses

Un hic rattrapé par la prestation des Tambourina­ires de Sant Sumian, dont le cortège s’est élancé de la place des Comtes de Provence peu avant 11 heures. Un passage devant l’église Saint Sauveur et le groupe folkloriqu­e s’est installé place Carami. Là encore, les instrument­s ont accompagné les danses sous les yeux d’une centaine de personnes. Un public généreux en applaudiss­ements, notamment lorsque les enfants du groupe ont dansé une « fricassée » : «C’est une danse où un garçon et une fille miment une scène de ménage, des gestes de taquinerie. Nous nous inspirons des costumes et danses du milieu du XIXe siècle», rappelle Régine, membre des Tambourina­ires. Autre coup de coeur, la « danse des cordelles », où les protagonis­tes tressent des rubans autour d’un mât : «Nous l’effectuons à huit, plus deux personnes pour tenir le mât. Dans ces danses traditionn­elles, on retrouve toujours des symbolique­s. Celle-ci évoque la corporatio­n des cordeliers et symbolise l’union de la terre et du ciel », souligne Bernard, lui aussi membre du groupe.

Le samedi, c’est aïoli

Les spectateur­s avaient ensuite rendezvous place Saint-Pierre pour l’aïoli des Hauts Quartiers, accompagné successive­ment par Nostro-Damo, Les Tambourina­ires de Sant Sumian et une peña venue du Gard. Présent en compagnie de plusieurs maires du centre Var, le premier magistrat, Didier Brémond, s’est laissé entraîner par les groupes pour une danse. Avant de remercier la population venue nombreuse pour le repas collectif.

‘‘ Nous nous inspirons des costumes et danses du milieu du XIXe siècle.” Régine, membre des Tambourina­ires de Sant Sumian

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