Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Au CFA, objectif excellence pour les filières de l’alternance
Compétence, expérience et fort taux d’embauche à l’issue des cursus, les formations pros attirent de plus en plus. Un système prisé par les entreprises en quête de main d’oeuvre qualifiée
Plus de 500 apprentis inscrits cette année, des taux d’embauche post-formation oscillant entre 80 et 85%, des filières variées… La rentrée est positive au Centre de formation des apprentis (CFA) de Saint-Maximin. La directrice, Mireille Boeuf, affiche ses ambitions : «Nous voulons améliorer ces taux d’insertions déjà excellents. Il faut viser l’excellence pour la formation des futurs salariés et artisans».
Des secteurs tendance
Tertiaire, restauration, mécanique, beauté, le CFA de Saint-Maximin propose de nombreuses formations pour les CAP et brevets professionnels. Parmi elles, deux filières sont particulièrement dynamiques. À commencer par la cuisine : «C’est un de nos pôles principaux car on y trouve 25% de nos effectifs», précise Mireille Boeuf. Les apprentis y sont encadrés par deux professeurs, dont Lionel Lecoq : «J’enseigne depuis 15 ans ici. Avant cela, j’ai travaillé 20 ans en cuisine, depuis l’apprentissage jusqu’à devenir chef. Je peux transmettre cette expérience aux jeunes». Autre secteur en vogue, la mécanique. Sous la houlette de M. Faure, les apprentis peuvent se spécialiser dans plusieurs métiers comme la carrosserie, tandis qu’un autre enseignant prend en charge la section «véhicule de transports routiers».
Trouver un contrat de professionnalisation
Pour intégrer le CFA en 2018, les apprentis ont jusqu’à décembre pour parapher un contrat pro. Un sésame pas toujours facile à trouver : «J’ai réussi à trouver assez facilement mais il faut être assidu et motivé», témoigne Roxane, en bac pro vente. Plus dur en revanche pour Morgane, inscrite en mécanique : «Quand on est une fille c’est plus difficile dans ce milieu».