Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«On doit passer ce cap»
Objectifs, recrutement, budget, situation de l’entraîneur. À l’aube de cette nouvelle saison qui sera son avant-dernière en tant que président, Jean-François Krakowski annonce la couleur
Tout juste rentré de Montbéliard ce lundi matin, au lendemain d’une finale perdue contre Montpellier, Jean-François Krakowski a pris le temps de nous parler des objectifs de son club pour la saison à venir.
Jean-François, voici tout juste un an, vous nous disiez qu’il vous fallait un titre. Après deux finales perdues, en mai dernier contre Berlin, et encore dimanche contre Montpellier, la quête de ce fameux premier trophée est plus que jamais relancée ?
Exactement, c’est ce qui nous manque. On dispute régulièrement des finales, mais il y a un constat, nous ne sommes pas aujourd’hui en capacité d’enchaîner deux performances consécutives. On l’a encore fait ce week-end (samedi et dimanche dernier au Trophée des champions, achevé à la deuxième place, Ndlr). On élimine le PSG en demi-finale, avant de perdre contre Montpellier. Le jour où l’on sera capable d’enchaîner deux performances, on gagnera un titre. C’est là dessus que l’on doit travailler. Alors, je ne me fais pas de souci, la saison sera belle et on va jouer les premiers rôles. Mais on doit passer ce cap.
Qu’est-ce qui vous manque pour enchaîner deux grosses performances et pour remporter une finale ?
Il faut peut-être optimiser un peu plus l’effectif. On gagnera à seize… jamais à huit.
À propos d’effectif, votre équipe a connu pas mal de changements cet été, avec les départs de cadres historiques. C’est une nouvelle ère qui débute ?
Oui, mais on a recruté Gayduchenko qui s’est vite adapté, malgré la barrière de la langue. Jérémy Toto aussi, qui nous apporte exactement ce qu’on attend de lui. Et on connaît le potentiel de nos jeunes comme Mapu ou Trottet. Je ne me fais pas de souci, notre défense sera, comme toujours, notre point fort.
Vous avez aussi renouvelé de nombreux contrats, en prolongeant Dipanda, Barachet ou encore Demaille…
C’était important de stabiliser nos cadres. Il est essentiel d’avoir une équipe stable pour les trois ou quatre prochaines années.
Il ne reste en revanche qu’une année de contrat à votre entraîneur que l’on a d’ailleurs annoncé cet été du côté de Nîmes. Ce sera sa dernière saison ici ?
On réglera la question du staff technique cet hiver. Les décisions seront prises à la trêve hivernale.
Toutes ces décisions sont prises avec des contraintes budgétaires qui ne sont pas celles de vos adversaires pour le titre…
Nous avons un budget stable de , millions d’euros (le PSG est à millions et le budget moyen d’un club de Starligue est de , millions, Ndlr). Ça nous place en e position. Le financement public est stable avec une enveloppe de millions et le partenariat privé est en hausse. Mais si on veut grandir, on doit continuer à le faire évoluer.
Notamment à travers votre outil qu’est ce palais des sports passé à places la saison dernière. Quel retour faitesvous de cette augmentation des places assises ?
On a fait plusieurs fois spectateurs et notre taux moyen de remplissage est de %. Mais on va continuer à faire évoluer la salle en installant notamment deux écrans géants.