Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Prêtes à rugir de plaisir
Le TSCV, qui enregistre les retours de deux joueuses cadres, part avec les faveurs des pronostics ce soir. Or il a un besoin pressant de victoire. « Pour le moral de l’équipe », dit le coach
Dix-neuf jours de break. Voilà ce qui attend les Toulonnaises, ce soir, à l’issue de leur match contre Fleury (20 h 30 au palais des sports), qui conclut – déjà ! – le premier tiers du championnat. Reste à savoir si elles – les non-internationales, tout du moins – les passeront au chaud, en robe de chambre, ou avec un peu le feu aux fesses. Tout dépendra du résultat face aux Panthères, qui comptent le même nombre de points qu’elles. Une victoire remettrait le TSCV sur la route des play-offs, tandis qu’une défaite le laisserait englué en dixième position.
Landre et Kramer « ça change tout »
Bien sûr, les ReBelles privilégient la première option. « On en a besoin, pour le moral de l’équipe. Il faut repartir sur une spirale positive. Sur notre tableau de marche, il nous manque une victoire et il faut la rattraper », convient Sandor Rac. L’entraîneur de Toulon/ Saint-Cyr bénéficie pour cela, du retour de Laurisa Landre et de Jessy Kramer, absentes respectivement depuis les 2e et 4e journées. Leur participation et leur temps de jeu ne sont pas tout à fait garantis, les deux cadres ayant repris cette semaine – l’internationale française a effectué ses premières oppositions hier à peine. Ces deux options supplémentaires ressemblent à une bénédiction, avec une dose bienvenue d’expérience en plus au sein d’un groupe jeune. « Ça change tout, précise le manager. Ce sont deux filles qui peuvent nous apporter dix buts. C’est ce qui nous manque.. Et c’est un soulagement dans les rotations. À Nice (défaite 2725), on n’a joué qu’avec trois Kamdop Placzek Sankharé Dapina Sand arrières... » Voilà donc un peu d’aide pour les Sajka, Puleri, Abdourahim et compagnie. Et ce, d’autant plus que Fleury, de son côté, déplore les forfaits de Lacrabère et De Paula. Deux arrières au bras chaud...
Combat et discipline
Toulon/Saint-Cyr a beau partir favori, Sandor Rac, lui, se méfie. « Fleury est à notre portée, mais en D1, à part Metz et Brest, il n’y a pas d’équipe au-dessus. J’attends un gros match de notre part en défense. Il faudra être compact et se battre sur tous les ballons, mais aussi de la patience en attaque. » En quelque sorte, le TSCV cherche encore son style et son rythme. Ce qui est normal avec autant de blessées. « Il nous faut une discipline de jeu », développe Rac. Qui n’a, malgré la mini-trêve à venir, pas prévu de vacances pour ses protégées.