Un jeudi franchement «barré»

Pour la première fois dans l’histoire de l’événement, l’intégralité des épreuves d’une journée a été annulée. Le Roc va enfin pouvoir démarrer aujourd’hui

une quelconque utilité les jours suivants.

« Ça serait le cas extrême »

Une forme d’espoir difficile à caresser sous une pluie battante qui chargeait avec elle son lot de rumeurs parmi lesquelles l’idée folle d’une annulation pure et simple de l’intégralité de l’événement. Une idée qui enflait aussi vite que les cours d’eau environnants, et que la direction de course a très vite tenue à endiguer. «Ça serait le cas extrême, assurait ainsi Frédéric Salomone en fin de matinée. On met tout en place pour que ça ne soit pas le cas et c’est très loin d’être envisagé chez nous», précisait le directeur du Roc d’Azur à quelques heures d’une réunion avec les autorités. Une réunion qui, peu avant la tombée de la nuit et au moment enfin d’un début d’accalmie, débouchait sur une bonne nouvelle : les épreuves de ce vendredi auront bien lieu. Les dossards retirés hier auront donc bien une utilité. Pourvu qu’ils soient secs. Aujourd’hui  h : Gravel Origins  re étape  h  : Roc Trophy  h  : Canyon Roc Marathon  h : Enduro Roc - Enduro Roc électrique  h : Mid Roc  h  : Rando Roc Odyssey  h : Roc Ruelles de Fréjus  h  : Pitch Kid Roc Ruelles de Fréjus

Demain  h : Mavic Gravel Roc  h  : Gravel Origins  e étape  h  : Roc Trophy  h : Roc d’Azur juniors masculins  h : Roc Tandem  h  : Rando Roc électrique noire Il se sera donc écoulé vingt-deux années et hélas bien trop d’eau entre la venue de Jean-Claude Van Damme sur la Base nature de Fréjus et ce triste jeudi d’octobre . Deux décennies entre le tournage de Risque Maximum et le risque minimum pris hier matin par les organisateurs du Roc d’Azur. Et si le premier est depuis longtemps rangé au rayon des oubliettes, nul doute que l’on parlera ici encore longtemps de cette décision sans précédent dans l’histoire d’un événement installé depuis plus de trente ans dans le Var. Une décision guidée par le bon sens, acceptée par les concurrents, et qui n’aura fait rien grincer d’autre que quelques pignons las de ne pouvoir se dégourdir les gambettes. Oui, tandis que l’on parlait de disparus et de sinistrés, il n’était pas question hier de faire tout un cinéma d’une annulation qui aura sans doute préservé le Roc d’Azur d’un scénario bien plus mauvais encore que celui du « chef-d’oeuvre » tourné ici même vingt-deux ans plus tôt.

(Photos Frank Tetaz et Laurent Seguin) Coincés par la montée des eaux, les cyclistes n’ont pu que constater les dégâts hier.