Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
MAUVAISES SURPRISES AUX URSULINES
À Brignoles, les travaux de réhabilitation du bâtiment vétuste visant à accueillir les activités artistiques de l’Eimad ont été, entre autres, abordés hier lors du conseil d’agglomération
La réhabilitation de l’ancien couvent à Brignoles, cours de la Liberté, a débuté en août. La mauvaise qualité de certaines maçonneries a été mise au jour ainsi qu’un tuyau amianté.
Le processus de transformation du couvent des Ursulines, sur le cours de la Liberté, a débuté le 20 août dernier. Et, déjà, les mauvaises surprises sont apparues. En démolissant les faux-plafonds du dernier étage, les entreprises du bâtiment ont constaté « le mauvais état des têtes de murs de façade et de la génoise », a expliqué le rapporteur Bernard Saulnier, maire du Val. Risque d’effondrement des génoises, mauvaise qualité des maçonneries, découverte d’un tuyau amianté, il est apparu indispensable d’effectuer des travaux non inscrits au programme.
Une enveloppe de millions d’euros
Après l’avis favorable de la commission d’appel d’offres réunie le 5 novembre, il était nécessaire de passer des avenants au profit des entreprises Eiffage (pour la démolition de la génoise et l’enlèvement du tuyau amianté), Stam (pour la réalisation d’une génoise à deux rangs) et Néotravaux (location d’échafaudage). Pour la première société concernée, la facture s’élève à 25 864 euros HT. Le nouveau montant du marché s’établit désormais à 752 812 euros HT. Avec 38 085 euros supplémentaires, le montant dû au deuxième groupe atteint 1 393 952 euros. La troisième entreprise réclame 37 928 euros en plus. Le nouveau total est maintenant de 237554 euros. Le chantier des Ursulines va donc coûter 101877 euros supplémentaires HT. L’enveloppe totale du chantier a été évaluée à 5 M€. À terme, la nouvelle structure doit accueillir le siège de l’enseignement artistique en Provence verte. 1. La génoise est une fermeture d’avanttoit.