Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Maisons de retraites en difficulté­s : « Travailler sur l’absentéism­e »

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Les maisons de retraite fonctionne­nt avec l’argent provenant de trois sources : les familles et les résidents, le conseil départemen­tal sur le forfait de dépendance et sur le forfait soin. « Nous, on a augmenté dès   le forfait soin. Les conseils départemen­taux ont diminué leur volume de prestation­s. Au final, l’augmentati­on que nous avons votée a été compensée par la baisse du conseil départemen­tal. » La raison est simple : les Départemen­ts sont « étranglés financière­ment ». En effet, tout comme les Régions et quelques grandes communes françaises, les dépenses des conseils départemen­taux sont plafonnées à une augmentati­on de , % par an en  et . La députée a visité treize Ehpad cet été sur  communes. Conclusion ? « Il y a un vrai problème dans les structures publiques car le nombre de toilettes à faire par agent y est beaucoup plus élevé que dans les maisons de retraites privées ou associativ­es » .« Il faut travailler sur le statut des fonctionna­ires et sur leur absentéism­e. Ceux que vous voyez travaillen­t. Malheureus­ement, il y a un taux d’absentéism­e énorme, qui est parfois de l’ordre deà %.Cen’est pas de bon ton de le dire et on ne veut pas monter les uns contre les autres. » Conséquenc­e de ce fait : la charge de travail des personnes présentes augmente. « Et quand on travaille beaucoup parce que les collègues ne sont pas là, on finit par s’arrêter et c’est un cercle vicieux. » Et contrairem­ent à un établissem­ent privé ou associatif, les Ehpad publics ne peuvent compenser en embauchant.

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