Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le conseil départemental du Var respecte son budget primitif
Hier, les conseillers départementaux varois se sont réunis pour la dernière assemblée plénière de 2018. Une séance dédiée aux ajustements des prévisions budgétaires inscrites pour l’exercice 2018. Les ajustements des dépenses réelles du budget principal pour la section fonctionnement concernent principalement la politique en faveur de la solidarité.
Mineurs non accompagnés
Les élus ont arbitré en accordant plus de crédits aux dépenses liées, par exemple, à l’allocation personnalisée d’autonomie et à la prestation de compensation du handicap. À noter aussi, une augmentation des dépenses d’insertion et de protection de l’enfance. Concernant la politique d’insertion, l’enveloppe augmente de 3,1 millions. « Cette hausse des dépenses est liée à une augmentation du coût moyen par bénéficiaire de l’allocation du RSA (+ 2,6% par rapport à 2017) alors que le nombre de foyers allocataires reste globalement stable ( 30 936 au 31 juillet 2018) », ont expliqué les élus. L’enveloppe dédiée à la protection de l’enfance croît de 435 000 euros pour l’hébergement des mineurs non accompagnés dont le nombre est en augmentation (de 400 à 430 enfants). Bien d’autres arbitrages ont été opérés, parfois à la hausse et parfois à la baisse. « Cette année, la DM2 (NDLR, ajustements budgétaires) témoigne d’une maîtrise des dépenses de fonctionnement qui n’augmentent que de 0,4% par rapport au budget primitif. Elle dégage un excédent qui permet d’accroître le désendettement de la collectivité tout en maintenant un haut niveau d’investissement» a noté le président Marc Giraud avant de saluer « les efforts des élus et des services qui permettent aujourd’hui d’approcher la limitation de l’évolution des dépenses réelles de fonctionnement imposée par l’État à 1,2 % par an sur trois ans sous peine d’une diminution de la dotation globale de fonctionnement ».
La grande jetée
Marc Giraud a également souligné que « ces efforts seront continus dans les années à venir et ce malgré le fait que le Département soit encore taxé par l’État de 12 millions d’euros sur les droits de mutation au nom de la solidarité et qu’il assume la part toujours croissante des dépenses liées à l’accueil des mineurs non accompagnés ». Il a remercié les directeurs et les agents d’avoir « porté et rendue opérationnelle la réorganisation de l’institution », réorganisation nécessaire « pour répondre aux observations de la Cour régionale des comptes ». D’autres dispositions ont été votées hier dont un avenant à la convention de partenariat financier pour le projet de la grande jetée de Toulon.