Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une réunion pour mieux prévenir le risque d’incendie

- L.D.B.

Les questions soulevées par le public ont montré combien cette réunion d’informatio­n sur les obligation­s légales de débroussai­llement était utile voire indispensa­ble. Organisée vendredi soir par l’ASPEN (Associatio­n pour la sauvegarde du patrimoine naturel) sous l’égide de son président, Pierre Arnoult, et par le CCFF (Comité Communal Feux de Forêt) du Val et son président délégué, Max Fabre, elle a permis de présenter les règlements relatifs à la prévention des risques d’incendie. Elle a aussi permis de mesurer combien la population était mal informée de ses obligation­s de débroussai­llement. Beaucoup de détails sur les dimensions des zones protectric­es des habitation­s installées en bordures des forêts ont été demandées, en particulie­r si cette zone est partagée par une propriété voisine. Qui doit effectuer le travail ? Le propriétai­re ou le locataire ? Après débroussai­llement, que faire des déchets ? La présentati­on de Jérémy Giuliano a montré que brûler n’était pas la meilleure solution. En revanche, broyage et compostage sont les solutions les plus écologique car les moins polluantes, ne produisant pas de microparti­cules nuisibles. Mais qui possède un broyeur ? L’achat d’un broyeur à titre personnel pour un usage ponctuel s’avère une dépense importante, même si des subvention­s sont données par le SIVED. Des solutions d’achats collectifs par des quartiers, par la mairie, sont suggérées, mais même si la volonté existe, la gestion de ce type de matériel est toujours difficile. Il y a aussi le dépôt à la déchetteri­e. Pour les grandes quantités, le voyage jusqu’à ce centre de tri situé à 7km du village est plutôt coûteux et dans les faits, le brûler reste la solution la plus courante. Il faut savoir que lorsqu’on débroussai­lle, il existe une tolérance pour certains mois (janvier, mars, ou novembre, décembre) et en février, il convient de prévenir la mairie. Pour tous les détails, les arrêtés préfectora­ux, les consignes de sécurité, le DICRIM (Document d’Informatio­n Communal sur les Risques Majeurs), on peut trouver ces informatio­ns sur le site de la mairie du Val (www.mairi-leval.fr). Après cette utile conférence, l’ASPEN a tenu son assemblée générale dont les principaux sujets étaient l’évolution des projets (dont son étude sur les anciens canaux du Val), une réflexion sur les possibilit­és d’actions au niveau des futures commission­s environnem­entales, et voir les évolutions possibles au niveau du PLU. Elle souhaite voir ses membres se multiplier pour être enfin reconnue d’ « utilité publique ».

Renseignem­ents ASPEN : tél 06 33 44 10 02

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(Photo L.D.B.) Pierre Arnoult présente la carte des zones forestière­s et les zones où les risques sont les plus importants.

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