Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’enquête sur le crash du février à Carcès classée sans suite
L’an passé, le vendredi 2 février 2018, tôt dans la matinée, deux hélicoptères de l’EALAT (École de l’aviation légère de l’armée de terre) se crashaient entre Cabasse et Carcès. Un accident dramatique qui a coûté la vie à cinq militaires à bord des appareils. Les trois instructeurs de l’EALAT morts étaient le lieutenant-colonel Stéphane Chaon, 44 ans, le capitaine François Mille, 35 ans, et le capitaine Patrick Vasselin, 52 ans. Les deux stagiaires du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau décédés étaient le capitaine Quentin Gibert, 29 ans, et le lieutenant Sébastien Grève, 30 ans.
Origine purement accidentelle
À la suite de cet accident d’hélicoptères, l’un des plus dramatiques de ces dernières années, une enquête avait été confiée au parquet de Marseille, compétent grâce à son pôle chargé des affaires militaires. Elle était menée par la section de recherches de la gendarmerie de l’air. Selon nos confrères de La Provence qui citent le procureur de la République, Xavier Tarabeux, cette enquête vient de conclure à une origine « purement accidentelle » de la collision. Les investigations ont notamment porté sur les aspects réglementaires et organisationnels de l’exercice, sur l’ensemble des éléments techniques et sur les facteurs environnementaux et humains.
Pas d’anomalie de maintenance
« Les examens réalisés n’ont pas révélé d’anomalie de maintenance ou de défaut mécanique des appareils», précise La Provence, ajoutant : «Aucun manquement dans l’application des règles qui encadrent ce type de vol n’a été établi ». En l’absence d’infraction pénale, la procédure fait l’objet d’un « classement sans suite », indique le procureur.