Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Un travail d’identification des tombes »
À l’occasion de l’assemblée générale du Souvenir français, le colonel Claude Chaton, son président, en rappelle la vocation.
Pouvez-vous rappeler quelle est la raison d’être du Souvenir français ?
C’est avant tout le devoir de mémoire de ceux qui se sont battus pour la liberté de la France à travers l’histoire. Nous entretenons des tombes des soldats morts pour la France, cela représente à Hyères sépultures. Dans une société toujours plus individualiste, cette valeur n’est plus une priorité. En découle une mission de transmission de ce devoir de mémoire vers les jeunes générations.
Comment s’opère cette transmission ?
Sensibiliser, faire connaître, accompagner, encourager sont nos moyens d’action. Nous organisons et finançons chaque année une visite du camp des Milles près d’Aix-en-Provence d’où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les déportations étaient organisées pour Drancy puis les camps de la mort… La prochaine visite aura lieu les et mars avec jeunes du lycée Jean-Aicard. Nous sommes également partenaires des cadets de la défense du e RA, et l’un d’entre eux est devenu un de nos porte-drapeaux.
Quels sont le bilan de l’association et ses projets ?
Nous avons inauguré le août le e et dernier panneau consacré aux troupes qui se sont battues pour la libération d’Hyères en . Il se trouve au parking Arromanches et rend hommage aux résistants du maquis Vallier. Notre action se concentrera cette année sur l’identification des tombes individuelles de soldats de la Première Guerre mondiale qui pourraient être à l’abandon, un travail avec la collaboration de Yanis Sanchez.