Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Pas question de voir arriver des touristes étrangers en masse », avertit l’exécutif
Le 11 mai ne signera pas le retour à une libre circulation totale d’un pays à l’autre. Interrogé lors d’une conférence de presse par téléphone sur l’éventualité de l’arrivée de touristes frontaliers à partir du 11 mai, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, rappelle que « les frontières de l’espace Schengen, mais aussi au sein de l’Union européenne ont été rétablies, avec des points de passage et de contrôle précis », et explique que « nous ne sommes pas encore dans la phase où le tourisme intra-européen reprend. Pour le moment, les seuls déplacements autorisés sont d’ordre professionnel ». Pour le secrétaire d’État en charge du tourisme, « il est très clair que dans un premier temps, c’est le tourisme national qui va reprendre. L’idée n’est pas de voir arriver des hordes de voisins pour des visites en masse ». Alors que la règle des déplacements dans un rayon de 100 km autour de son domicile sera en vigueur à partir du 11 mai, la priorité sera donnée dans un premier temps au tourisme de proximité, notamment à travers la réouverture « des parcs et jardins, ainsi que des petits musées et monuments ».
Nice citée en exemple
Concernant ce dernier point, Jean-Baptiste Lemoyne précise que le type de structures concernées dépendra « de l’appréciation faite localement par les préfets et les maires ». Il explique en outre que « les collectivités locales sont en train de se mettre en situation de proposer des offres touristiques pour la clientèle de proximité ». Et de citer en exemple « l’action de Christian Estrosi à Nice où, face à l’annulation de grands festivals, la Ville va accorder la priorité à l’organisation de petits événements culturels avec des jauges plus modestes ».