Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Gilles Vincent : « Une mesure adaptée à la configurat­ion de la commune »

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La décision de justice s’impose, le maire la regrette vivement. À Saint-Mandrier, Gilles Vincent maintient que sa décision était la bonne. « Nous sommes la plus petite commune du Var en superficie. Un kilomètre de distance permet à chaque Mandréen de parcourir toute la commune. Et d’aller n’importe où. Même à La Seyne .» L’élu local reste persuadé que ses administré­s « ont bien compris qu’il vaut mieux rester chez soi et à  mètres de chez soi. C’était une mesure adaptée à la configurat­ion locale. À un kilomètre, on va déjà jusqu’à la corniche Tamaris. »

« Se renfermer, un peu »

Tamaris et sa route du bord de mer. Mais pourquoi considérer qu’aller à La Seyne mettrait le Mandréen plus en danger ? « La plupart ont bien compris que pour se protéger, il fallait se renfermer, un peu, assume le maire. Et ne compter que sur nous. » Ce qu’il illustre par « les manquement­s et la désorganis­ation évidente du gouverneme­nt » (masques, écoles, etc).

« Laissez-nous faire »

Au sujet des achats de produits de première nécessité, là encore les contrainte­s étaient accentuées. « La préfecture a approuvé le principe de l’approvisio­nnement local, se défend Gilles Vincent. Et même trouvé la distance de  m “judicieuse”. » Le maire s’est battu pour qu’un marché forain soit maintenu (en vain) mais a obtenu que la vente de poissons soit autorisée, au pied des bateaux des pêcheurs sur le quai. « Je me bats au niveau national, en leur disant de nous laisser faire ! » Lui est favorable au port du masque obligatoir­e. Mais dans ce contexte, il ne se risquera pas à signer un nouvel arrêté. Au final, la police municipale n’a dressé aucun PV sur la base de l’arrêté municipal du  avril, assoupli (un peu) le  avril et annulé par le tribunal le  avril.

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