Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

“Jeannot” Passaglia s’en est allé

- M. G. (avec J. D.)

Lui a qui oeuvré toute sa vie au service de la culture et du sport seynois, est décédé hier, à l’âge de 94 ans. Fils d’immigré italien, né à la Donicarde en 1925, Jean Passaglia aura mené de front une carrière de sportif de haut niveau et un parcours politique de plus de 40 ans ! Entré aux chantiers navals dès 1942 comme chaudronni­er, ce militant fidèle aux valeurs communiste­s a été élu municipal de 1950 à 1983, assumant les fonctions d’adjoint à l’éducation, à la culture et aux sports. Mais “Jeannot” s’est d’abord illustré sur les terrains de foot, avec l’US Jeanned’Arc, l’Etoile de Montéty et l’US Seynoise. Avec à la clé, de belles finales de championna­t et même un 32e de Coupe de France. Puis il a pratiqué l’athlétisme, glanant des médailles internatio­nales, dont une en or à Budapest sur un 100 m, en 10’’9. En outre, ce passionné de sport a pratiqué le basket, le hand, le jeu provençal… Puis il a assumé des responsabi­lités d’entraîneur, de formateur et de dirigeant, étant récompensé de nombreuses médailles décernées par les fédération­s sportives nationales. Parallèlem­ent, Jean Passaglia s’est donc impliqué dans la gestion de la vie sportive municipale. Il fut, entre autres, au coeur de tant de réalisatio­ns (stades, gymnases, complexes sportifs, base nautique, écoles municipale­s des sports…). Mais il a aussi laissé son empreinte dans le domaine de la culture, créant notamment l’école municipale des Beaux-arts et l’école municipale de musique. La Ville lui avait d’ailleurs rendu hommage en septembre dernier, donnant son nom au complexe sportif rassemblan­t le gymnase L’Herminier, la salle Sauvat, le stade Squillaci, les courts de tennis et la salle de gym de Guimier. Le maire a salué hier le départ d’un homme « hors du commun ». « Un départ inattendu, tant les innombrabl­es Seynois qui le connaissai­ent le croyaient tous invincible. Il va laisser un vide immense ». Et Marc Vuillemot de préciser que «les circonstan­ces sanitaires du moment ne nous permettron­t pas de lui rendre, à l'occasion de ses obsèques qui devront se dérouler dans l'intimité familiale, l'hommage qui lui est dû. Mais ce sera l'un de nos premiers rendez-vous, lorsque l'état sanitaire du pays le permettra ».

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(Photo M. G.) « De tous mes mandats, ce qui me reste le plus en mémoire, et ce dont je suis le plus fier, c'est cette salle Baquet »,

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