L. Fréani : « Bandol a besoin d’une hauteur de vue »

« Dommage ! » C’est le mot qu’a choisi Laurent Fréani, arrivé en troisième position le 15 mars avec 7,80 % des suffrages exprimés, pour résumer son état d’esprit à la veille du second tour qui opposera le 28 juin, le maire sortant, Jean-Paul Joseph (42,89 %) et Marc Bayle (35,63 %). Et au lendemain des prises de position de Muriel Fiol et Pierre Lerat (notre édition de samedi 30 mai), respectivement arrivés quatrième et cinquième.

« Nauséabondes et asphyxiantes vapeurs »

« Dommage que la crise sanitaire que nous venons de vivre n’ait pas pu faire évoluer les pratiques politiques de “l’ancien monde” » , explicite Laurent Fréani. Dommage que la nécessaire sérénité avant le second tour des élections municipales n’ait pu être maintenue, suite à un pavé lancé dans la mare, ou plutôt dans le marigot aux nauséabondes et asphyxiantes vapeurs ! Dommage qu’une alliance entre les trois listes évincées et Marc Bayle n’ait pas pu être conclue. Il l’a publiquement annoncé ; donc acte. Ce rassemblement était arithmétiquement nécessaire pour faire front contre l’équipe municipale en place. Dommage que chacun se prétende plus irréprochable et vertueux que ses adversaires, ce qui, de la part de certains, fait tristement sourire… »

« Je suis un homme de principes »

Se démarquant clairement des deux autres candidats éliminés du premier tour, Laurent Fréani précise son positionnement : « Pour ma part, peut-être pas meilleur mais certainement moins pire que d’autres, je suis un homme de principes. Ceux qui me connaissent peuvent en témoigner. En conscience, je considère donc hors de proportion l’ampleur prise par cette affaire ; le milieu politique étant, plus que d’autres, soumis aux négociations et aux compromis (et non pas aux compromissions !). Quant à moi, je me refuse à me prêter à un quelconque jeu pervers et cynique de communication médiatique consistant à tenir des propos accusateurs ou méprisants envers quiconque. » Et de conclure : « Bandol a grandement besoin d’une gouvernance compétente, efficace et… humaine ! Bandol a grandement besoin d’une hauteur de vue, semble-t-il bien difficile à atteindre. C’est pourquoi je laisse les électeurs, qui ont fait confiance à mon équipe et à moimême, libres de leur choix. »