Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

M. Simonnet : « Ne pas juste être un élu d’opposition »

Battu le 15 mars dernier par la maire sortante Blandine Monier, la tête de liste d’« Unis pour Evenos » souhaite pouvoir faire porter la voix de ses électeurs au sein du conseil municipal

- LORIS BIONDI

C’est à sa demande que nous l’avons rencontré mardi. Dans «une démarche et d’un esprit positif », Matthieu Simonnet, candidat aux dernières élections municipale­s d’Evenos battu par Blandine Monier (44,04 % contre 55,96 %), veut expliquer comment lui et ses trois autres colistiers qui vont l’accompagne­r aux réunions communales souhaitaie­nt « représente­r les 506 voix qui se sont portées sur nous. On ne demande pas de passe-droit, mais juste d’être entendus ».

Être actif dans la vie municipale

Le 15 mars dernier, celui qui opère comme chirurgien vasculaire à l’hôpital SainteMuss­e compte 147 voix de moins que son adversaire.

Une défaite l’obligeant à endosser « le rôle pas très enviable d’opposant ». Alors, à ce terme qu’il juge péjoratif, Matthieu Simonnet préfère se considérer « comme un élu de la liste “Unis pour Evenos” ». À travers les quatre sièges qu’il occupe désormais avec trois de ses colistiers (« une équipe expériment­ée dans la vie municipale »), la tête de liste espère « pouvoir travailler avec la majorité dans une démarche constructi­ve, pour améliorer la vie à Evenos » : « Nous ne sommes pas sur des positions rigides. On est là pour aider au fonctionne­ment de la commune et pour y apporter notre grain. Ainsi, soit on disparaît parce qu’on est minoritair­e, soit on représente les électeurs qui nous ont choisis. » À ce titre, il souhaite le retour « des commission­s municipale­s qui ont disparu lors du précédent mandat » et « y participer ».

Pouvoir écrire dans le journal communal

Matthieu Simonnet va donc prendre à coeur son rôle d’élu minoritair­e. Mais pour ce faire, il espère que la majorité fera le nécessaire de son côté : « Institutio­nnellement, dans les communes de plus de 1 000 habitants l’opposition a le droit en principe de s’exprimer au travers du journal communal. C’est le conseil municipal qui va le décider ou non. On tient beaucoup à cela pour que toute la population se reconnaiss­e. » Un « acte d’ouverture » qu’il appréciera­it grandement, pour « permettre à la démocratie locale de reprendre ses droits ». S’il ne s’est pas encore entretenu avec Blandine Monier à cause de la crise sanitaire, le médecin entend discuter de projets qu’il souhaitait mettre en place, notamment la remise en état des chemins communaux qui « était l’une des idées qui avait soulevé un certain enthousias­me quand on l’avait proposé. C’est quelque chose dont tout le monde pourra bénéficier ». Et de conclure, en réaffirman­t sa volonté : «Onespère pouvoir avoir les moyens d’exprimer notre voix et de ne pas être sollicité juste au moment des votes. » 1- Matthieu Simonnet est accompagné par Sandrine Novasik (ex-première adjointe de Blandine Monier), Philippe Petit (deux mandats) et Annie Emile.

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Doc Dominique Leriche) « Nous ne sommes pas sur des positions rigides » a affirmé Matthieu Simonnet.(Photo

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