Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Avec l’accent portugais !
Les quatre recrues toulonnaises pour la saison prochaine arrivent du relevé championnat lusitanien
Le portugais va-t-il devenir la langue officielle du Toulon élite futsal ? « Non, ce sera toujours le français, s’amuse Sassi Ben Naceur. On a pas mal de joueurs étrangers, mais c’est à eux de s’adapter. » Les quatre recrues vont donc devoir imiter les lusophones Thiago Souza, De Menezes, Nito et Pupa, qui parlent désormais la langue de Molière. Trois d’entre elles, en fait, puisque Felipe Feijão, fort de ses trois années et demie passées au Kremlin-Bicêtre (il a été champion en 2018 face... au TEF), la maîtrise déjà.
Un pivot nommé Simas
Le Brésilien a quitté le club francilien cet hiver pour la D1 portugaise, à Viseu. « Je défendrai l’équipe avec la même détermination que toujours », commente le Brésilien (fixe ou ailier) de 26 ans, ravi de ce nouveau challenge varois. Il arrive avec un de ses coéquipiers et compatriote : le pivot Felipe Simas, 34 ans, qui évoluait au pays des OEillets depuis 2008 (14 buts inscrits en moyenne lors des six dernières saisons). Cette signature scelle le départ d’un autre Brésilien, Rodrigo Viana, venu à Toulon cet hiver. Avec Porfyrio Leitão, premier renfort annoncé en provenance du club de joueurs au TEF en - ont le portugais comme langue maternelle : Thiago Souza, Feijão, Simas, De Menezes (Brésil), Nito (Cap-Vert), Pupa, Porfyrio et Marafona (Portugal).
Modicus (lire nos précédentes éditions), le recrutement estival devait s’arrêter là. Mais Sassi Ben Naceur a jeté son dévolu sur un quatrième homme : le Portugais Fabio Marafona. « C’est une belle opportunité, puisqu’il vient s’installer dans la région pour suivre sa femme, volleyeuse (à Istres) », précise le manager du TEF, à propos de cet ailier polyvalent et gaucher de 26 ans – qui a démarré 19-20 en D1 (Azeméis) avant de rejoindre la D2 (Caxinas).
Un effet Ricardinho ?
Il ne croisera pas ses compatriotes Ramada et Bruno Santos, qui n’ont pas prolongé. Ce recrutement à forte consonance lusitanienne doit peut-être aussi quelque chose à la venue de la star Ricar- dinho à ACCS Paris – et de son par- tenaire en sélection, Bruno Coelho –, qui renforce l’attrait de la D1 française – bien moins réputée que la fameuse Liga Placard. « Ça a forcément un impact. Ricardinho, c’est la référence, et ça incite les
Portugais à venir », pense Karim Deman-Marouani. Celui-ci devrait d’ailleurs rester l’entraîneur du TEF. Et pourrait donc bien se mettre à la langue de Luis de Camões et Paulo Coelho. Première leçon : Bem-vindo a Toulon. Bienvenue à Toulon.